Nolan au mieux de sa forme
Je serai direct : Ce film est absolument magnifique.
Très inspiré mais à la fois différent de "2001 Odyssée de l'Espace", Interstellar nous emmène dans un space opera à la fois épique et intimiste. L'ambiance est incroyable, les musiques sont de toute beauté (Hans Zimmer à son meilleur niveau) et retranscrivent parfaitement la tension omniprésente du film.
Interstellar nous envoie dans un futur indéterminé où l'humanité se meurs petit à petit (famine, nuage de poussière), les derniers survivant mettent leurs dernières ressources en œuvre pour envoyer des collons à travers un mystérieux trou de verre dans l'espace dans le maigre espoir, de peut être, trouver une planète habitable. Là où Nolan fait fort, c'est que l'on sens tout l'enjeu de l'intrigue et le poids de la menace sans tomber dans le grand spectacle ou la dramaturgie à outrance. Pas d'exposition qui en fait des caisses, tout est fait en finesse pour montrer à quel point la situation à grave (ex : Brant qui explique que chaque boulons utilisé pour la fusée aurait pu être une balle, une phrase toute simple qui en dit très long sur le contexte).
Et les personnages ? Parfaitement traité, le jeu d'acteur est impeccable, on s'attache à tout les protagonistes, même aux robots TARS et CASE. Pour le coup j'ai rééllement apprécié leurs formes minimaliste et leurs voix humains, je dirai même que ces machines résume bien le film en lui même : une forme simple, parfaite, qui habille un fond complexe et grandiose. Certes, certains éléments scientifique ne sont pas tout à fait exact, mais Nolan cherche d'avantage à nous raconter une belle histoire que de nous éduquer sur les lois de la physique.
Laissez vous embarquer dans une épopée splendide avec Cooper et son équipage de la dernière chance.
Quoi qu'il en soit, Interstellar sera sans aucun doute cité dans plusieurs décennie comme un monument du cinéma et faisant parti des classiques.