Il n'y a que des faits

Un film connu pour sa violence, il s'ouvre sur cette constatation qu'il n'y a pas d'acte bon ou mauvais mais simplement des faits, le temps détruisant tout.

Nous sommes tout de suite plongés dans le malaise de cette soirée infernale de par les mouvements de caméra tourbillonnant dans cette spirale qu'est le temps. Le malaise s'additionne aussi par la confusion général de ses personnages que l'on ne connait pas encore et qui nerveux et violant s'engage dans le sombre bar malfamé qu'est le rectum.

Un film tourné l'envers et qui pourtant a bien plus marqué par la violence de ses scènes que par la réflexion de l'angle choisi pour raconter l'histoire. Car si cette descente pour la vengeance est d'une violence macabre. Plus le film avance et plus nous découvrons la personnalité de ses personnages et ce qui les mêmes vers cette inévitable destinés.

On peut ainsi même finir nous-même pas être chamboulé dans nos principes car si pour beaucoup la violence est un tabou le film nous montre de manière crue et froide comment tout peut basculer en un instant et on développe ainsi une certaine empathie pour ces condamnés.

Dans une seconde réflexion la personnage principale au destin tragique nous permet d'avoir une façon inverse d'abord la violence qu'elle subit par une fin de film dans l'apaisement et la sérénité devant un avenir qui aurait dû être heureux et plein de promesses.

Mais si l'avenir est déjà tracé, comme ce film qui ne semble pas pouvoir se rembobiner, il nous rappelle que nous n'avons que le présent face au temps qui détruira tout et ne sera pas forcément teinté de justice.