Et voici un film qui sait surprendre. Parcequ’il faut bien die ce quie st, je m’attendais à beaucoup de chose, mais pas à ça…
Miriam et Antoine Besson divorce. Durant la procédure, on parle forcément de la garde des enfants. Ou plutôt d’un, l’autre atteignant les 18 ans. Celui-ci indique ne pas vouloir voir son pére (qu’il nomme « l’autre »). Plus jamais. De plus, Antoine est accusé de violence par sa femme et sa fille. Cependant, dans le doute, en attendant le jugement, il a le droit de passer les week end avec son fils. Alors ? Manipulation de Miriam ? Mensonge d’Antoine ?
Car c’est tout ce qui tiendra le film durant environ les trois quarts. Au départ, on voit essentiellement un couple se déchirer, et on ne ressent pas beaucoup d’amour pour leurs enfants, victime d’un divorce qui semble mal se passer. En plus de ça, la mére semble bien moins sympathique que le pére. Et puis bon, c’est un chasseur et il aime la nature, comment pourrait-il être violent hein ? Reste à savoir ce que nous réserve la suite, le film basculant dans la violence pour livrer une derniére scéne glaçante. Et comme en plus, il coupe toute musique et se clotûre brutalement, il y a un malaise certain.
Car le film sait générer un certain malaise, et ce dés le départ. Difficile de savoir, à la place de la juge, ce qu’il serait bon de faire dans ses conditions. On a les à priori, les films qu’on a vu et qui forgent aussi une partie de notre façon de penser. De fait, on s’ancre soit même dans le récit, et les conséquence seront, ou pas, désastreuses selon le côté qu’on aura choisit. On le ressent viscéralement. Et si j’ai pu regretter tout un pan de film assez inutile (sauf pour créer cette vie de famille), ce sera bien le seul reproche à faire à une oeuvre marquante…