On dit souvent que "Kaamelott" fait penser à plein d'autres trucs populaires dont il est plus ou moins inspiré. Mais en réalité, cette saga , en série et maintenant au cinéma, ne ressemble qu'à elle même. Etant entendu que tout œuvre artistique trouve une inspiration quelque-part, de manière consciente ou inconsciente, il s'agit d'apprécier le style unique de Alexandre Astier, qui sait saisir toute l'intensité dramatique de son épopée, sans jamais perdre la personnalité folle de ses dialogues et de ses personnages.
Pour tout connaisseur de la série, ce premier volet cinématographique est un bonheur de chaque instant. Car l'émotion est grande de voir revivre et se développer ce vaste univers.
Le casting est remarquable tant il est hétéroclite, et tant il concorde en harmonie. Et les personnages ne sont jamais anecdotiques, y compris lorsqu'ils ne passent que le temps d'une séquence dans l'intrigue.
Peut-être qu'un non-connaisseur de la série perdra quelques subtilités scénaristiques; mais cela ne l'empêchera pas de suivre l'histoire de ce film, car elle demeure intense, surprenante, émouvante, et fort profonde.
Et votre serviteur est encore surpris (comme après avoir découvert le Livre 5) de désirer ranger sa collection "Kaamelott" à côté des adaptations de Tolkien de Peter Jackson, de la série "Game of Thrones", ou bien sûr de la saga "Star Wars".
C'est extraordinaire d'avoir fait autant évoluer l'univers aux dialogues cocasses né dans les pastilles du Livre 1 vers ce somptueux grand spectacle au style si particulier; où le potentiel comique des répliques des personnages sert le spectateur pour mieux paradoxalement recevoir la dimension épique (voire tragique) de l'histoire.
S'il fallait définir "Kaamelot" en une ou deux phrases, peut-être pourrions nous dire que c'est un univers avec son propre langage; un langage savoureux à écouter , autant que les images sont savoureuses à regarder.
Une dernière mention pour la bande originale , absolument somptueuse.
Bravo à toute l'équipe de "Kaamelott". Bravo Alexandre Astier. Et merci.

Zach-Arias
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le 3 août 2021

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Zach-Arias

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