maniant avec une certaine habileté la dérision flegmatique propre aux grands bretons, ce second opus reste fidèle aux principes du premier, c'est à dire faire du grand n'importe quoi aux pays des espions et des grands méchants qui veulent détruire le monde, "muah ah ah ah aaaaaaah!!!" tout en gardant cette pose pince sans rire.
Qui plus est, le concept s'exporte aux states, avec une mitraille de clichés texans savoureuse.
Bien que le film se conclure en fanfare, il peine à démarrer bizarrement. Malgré la frénésie visuelle balancée à l'écran, ce que n'importe quelle marque de boisson énergisante serait à même de sponsoriser, Vaughn patauge pour nous impliquer en jouant trop sur les blagues ayant marché avant (si tu sauve le monde...). Une entame plate, illustré par un Elton John grabataire faisant un peu peine donc qui trouve enfin son essor quand vient l'atout maitre : Colin Firth. A partir du moment où cette pièce du puzzle se met en place, Le cercle d'or prend enfin une respiration et le trio Firth-Strong-Egerton retrouve son régime optimal.