Comment gérer une suite qui avait ravi ? Dépasser le modèle ? Conserver la trame et partir dans la surenchère ? Faire du Bergman (nan je deconne) ? . Mister Vaughn utilise la formule monsieur plus, en rajoutant des rajouts aux rajouts, maximisant tous les codes et effets du premier film (retour de galahad senior, deux fois plus de kingsman/statesman, retour des chiens, retour de la scène iconique du bar avec des rednecks cette fois-ci, menace mondiale, président trumpien, disparation d'un de nos héros). Et Sir Elton John en cameo. Ca pourrait être top, et c'est souvent bien, rythmé, cynique (le plan pour se débarrasser des camés par le POTUS), drôle (le coup de pied retourné sauté), mais il manque un gros quelque chose, de l'inattendu, du cool un peu moins cool, bref un effet de surprise qui fait basculer le plaisir à la vision d'une œuvre vers du grandiose. Au fond, l'impression d'assister au travail (long 2 h 20...) d'un élève doué, mais qui n'a pas fait d'efforts particuliers pour briller. Je préfère mon cognac à ce whiskey la.