Mémorable jour de cinéma que ce 11 octobre 2017 : projection-test (pas encore tout à fait au point) de la 4DX 3D, nouveau format de visionnage qui combine toutes les sensations (les "sièges qui bougent" avec le vent, l'odeur, la pluie, la 3D visuelle...), et on n'a pas été déçu. Surtout quand on est face à un réglage douteux (le héros met des lunettes-laser pour scanner une porte et on a le postérieur qui vibre en rythme... Mais pourquoi ?!), conduisant à plusieurs fou-rires. Mais il faut reconnaître que, pour cette technologie, ce film est le support de rêve étant une suite de sensations extraordinaires (il s'est mis à neiger dans la salle, on en a oublié de regarder le film). Fun.
Mais revenons-en à l’œuvre. Le film en lui-même, Kingsman : Le Cercle d'or est, subjectivement, une suite supérieure au premier opus : plus drôle, plus dingue dans ses combats et ses courses-poursuites, des guest star désopilantes (Elton John fait un peu "perdu" dans la première partie du film, mais la fin lui réserve un rôle absolument jouissif ! La fan s'est régalée) et surtout une méchante crédible. Quelques scènes à la fois gores et hilarantes sont au rendez-vous, voyez l'ouverture... L'intrigue est fluide et soutenue généralement (à noter cependant quelques baisses ponctuelles de rythme), les acteurs sont très bons, et Colin Firth ("L'Homme aux papillons " comme ils le nomment dans le film) réserve une première partie un peu timide avant heureusement de se lancer dans l'action plus dynamique et virevoltant que jamais. Les ralentis sont un excellent moyen de mettre en valeur l'action qui prend ici davantage de place, clairement on en redemande, et on attend la suite (déjà annoncée) ! Plus de moments hilarants, plus d'action délirante, des musiques impeccables, des stars et acteurs qui ont envie de divertir copieusement, le pari est réussi. Longue vie aux Galahad !