C'est l'un des meilleurs moment du film, le type de dialogues qui vous fera saliver tellement c'est bien écrit, sorti au moment le plus opportun. Colin Firth est alors dans une "église" en train d'assister au discours d'un extrémiste religieux. Le ton y est, la réalisation de la scène est bonne mais le plus fort c'est qu'elle suggère...on le sent : il va se passer un truc de malade.
....ça commence...Kingsman passe du bon film au très bon film.
Mais Kingsman avait, bien avant cette scène, accumulé nombre de bons points. La réalisation est quasi-parfaite. Les scènes de fight sont justes géniales, dopées à la testostérone...aux amphétamines plutôt même. C'est excellent, un vrai plaisir à suivre et à regarder. La scène de l'église est encore plus jouissive, une scène que même Tarantino n'aurait pas reniée tellement elle est grande ! Gargantuesque même, ça gicle, y'en à partout mais c'est esthétique, filmé au millimètre près. Un kiff ultime.
Colin Firth dégage une classe à la limite de la légalité, c'est insolent de charisme et de snobisme. Mais que c'est bon, que c'est drôle, que c'est anglais. Mark Strong, Michael Caine et Samuel L. Jackson font le reste et complète un casting excellent même chez les jeunes. Kingsman ne souffre d'aucune faiblesse dans son jeu. Petit plus a Mark Strong encore une fois excellent, drôle et charismatique.
Kingsman est en plus un plaisir pour les oreilles, parce que le script est fabuleux, les dialogues savoureux, frais, fin et foutrement bien sentis. Mais Kingsman à l'insolence d'avoir une BO excellente fait de pop et.....de classique (en voilà une autre scène exceptionnelle, mais celle-là on l'a gardera secrète).
Kingsman est un savant mélange d'humour très, très très bien senties, d'action esthétique et excellemment bien filmées. On ne compte plus les clins d'oeils vers James Bond, vers Shinning (excellent le coup de la salle de bain, excellent messieurs !).
Au final, Kingsman est à la fois une critique de ces films qui se prennent trop au sérieux comme un hommage aux James Bond. Une réussite sur tous les bords, une réussite insolente de facilité tellement c'est réussit. Un plaisir jouissif.
Et parce que complète la phrase est magique :
Je suis un piètre catholique, qui, actuellement, apprécie grandement sa relation hors-mariage avec son petit ami noir de confession juive, de dernier travaillant dans une clinique d'avortement. Vive Satan et très bon après midi.