Enfin un film d'utilité et d'intérêt publique.

"Denis Robert contre Goliath" n'est pas une fiction, ni de la science fiction, ni un compte pour enfant mais malheureusement la triste réalité de ce qu'on imagine sur le monde des puissants mais qui finalement est bien réel et non pas de la paranoïa.

Ce film qui retrace l'enquête et ça machination vécu par Denis Robert est vraiment plus qu'instructive et pratiquement d’utilité publique.

Pour ceux qui comme moi n'ont compris à l'époque qu'en surface le dossier Clearstream et celui des Frégates de Taïwan, ce film apporte une remémoration et une compréhension des événements chronologiques de ses deux affaires.

Sur le plan artistique Vincent Garenq signe une très belle réalisation mais ce qui incite à voir le film n'est pas la valeur des cadres de l'image ou la performance des acteurs mais d'en savoir plus sur toute cette affaire et les principaux protagonistes qui y sont liés.

Les acteurs s'oublient et sont à fond au service de leurs personnages qu'ils aiment, ce qui nous permet de rentrer à 100% dans l'histoire et ceci dès le début du film.

Gilles Lelouch nous compose un Denis Robert à sa sauce et c'est un plus, à savoir dans la lignée du héro type des scripts américain "seul contre tous pour faire éclater la vérité". Un Denis Robert plus De Niro que Robert LOL, à savoir plus physique, plus viril, plus propre sur lui, moins lymphatique que le vrai. Charles Berling excellent avec une composition carrément similaire à celle du vrai juge Van Ruymbeke.

Les autres acteurs sont également excellents et aussi juste dans leur jeu ou plutôt leur non jeu, ce qui créait une intensité vrai et juste.

Pour conclure on constate malheureusement que des Denis Robert au même titre que Julian Assange et Edouard Snowden ne courent pas les rues en ces temps d'opprobre et de terreur et c'est bien dommage.