Un immense copier coller pour une leçon de morale de plus ?
Dès le début du film, tout comme dans "SIGNES" de Night Shyamalan, une maison isolé au milieu des champs de maïs. Tout comme dans "OBLIVION", un père seul vivant avec ses deux enfants avec toujours une fille plus jeune que son frère, fils rebelle de surcroit par ce qu'ado sans doute... Montrer un père un peu largué qui élève ses enfants comme il peut mais préoccupé par autre chose, duplication des rapports père célibataire avec ses enfants dans ses trois films donc : SIGNES, OBLIVION, INTERSTELLAR. (Un père toujours plus proche de sa fille que de son fils avec une communication difficile avec son gamin toujours en révolte contre son paternel.) "Interstellair" emprunte des scènes des vieux westerns recyclées, comme la discussion, bière à la main avec John Lithgow à la tombée de la nuit sur la terrasse de la maison, pratiquement le même genre de maison que celle de Meil Gibson dans "SIGNES" . Pour situer le père pour qu'on ne croit pas qu'il est simple agriculteur de Maïs, on lui fait prendre le contrôle d'un drone, avec son ordi portable. La chasse aux drones est très d'actualité puisque une lois américaine vient d'autoriser la chasse aux drones à l'arme à feu. Là, c'est plus pacifique, il fait tomber un drone avec beaucoup d'affection pour celui-ci comme s'il s'agissait d'une baleine échouée. "Pauvre petit drone échoué mis hors service" D'ailleurs on ne voit pas trop pourquoi il le fait capoter car celui-ci est plutôt là pour observer le climat et les tempêtes de poussière dans une région où ne se trouve que des champs de Maïs. Bref, passons. On commence à se dire OK, et après ? C'est là que d'un coup, il fonce à une base secrète qui nous fait comprendre pourquoi il habite dans le coin et non loin de cette base. Monsieur est en fait cosmonaute nouvelle génération. On voit d'ailleurs ses anciens confrères pionniers de l'espace encadrés dans la salle de réunion. Ceux qui ont mis les pieds sur la lune et autres missions de la Nasa. D'un coup alors qu'il parle du problème actuel du climat et des raisons de partir à la découverte d'une planète pouvant héberger l'homme, un mur de la salle de réunion s'ouvre par surprise et nous fait découvrir le chantier qui se trouve derrière. Une base de lancement aérospatial. Ils veulent l’enrôler (Mickaël Caïne) dans cette mission, un dilemme évident déroute notre héro : abandonner ses enfants pour l'espoir de sauver l'humanité à long terme. Dans les films américains le patriotisme est toujours plus fort que la famille, il faut sauver le monde, sauver le Vietnam des Kmers rouge ou sauver Willy ou sauver le soldat Ryan , il faut toujours sauver quelque chose quitte à y laisser sa peau, c'est le deal américain récurrent. Vous devez être volontaire pour l'Amérique que se soit pour exterminer les indiens d'Amérique pour leur voler leur terre ou organiser l'esclavage des afro-américains ou partir comme c'est le cas ici explorer via un trou de verre dans l'espace temps d'éventuelles planètes pouvant accueillir l'homme. Une sorte de Christophe Colomb de l'espace finalement. L'acteur oscarisé Matthew Mac ... est bien dans son rôle, Jim Caviezel aurait fait le même boulot d'acteur, il avait le profil à jouer se rôle car depuis le rôle de Jésus , on ne le voit plus trop. Bref. Le décollage fusée est classique, on n'a nos points de repères de là où on en est au niveau aérospatial, puis après on part dans une technologie que nous ne possédons pas. S'accrocher à une base circulaire sorte de relais qui va nous aider à avancer dans l'espace jusqu'au trou de verre. Le moyens de propulsion n'est pas trop évoquer car il n'existe pas à ce jour. Le vaisseau est bien proportionnel à ce que l'homme pourrait être capable de faire dans 50 ans. Tout est humain ou plutôt américain. Dans le film on ne parle pas d'une éventuelle collaboration d'aide E.T dans la conception d'un vaisseau interstellaire ou même d'une technologie récupérer suite au crash de Roswell, car ce n'est pas le propos du film. La mise en hibernation durant le voyage ne nous étonne même pas car tellement vue dans divers films de voyage dans l'espace. Le rôle principal emprunte son jeu d'acteur à la fois au personnage de "L'étoffe des héros" et de celui de l'odyssée de l'espace avec l’enthousiasme en moins. Passons les missions en temps réel , ou on fait mourir l'un des cosmonaute par un tsunami géant sur une planète au climat inhospitalier, puis nous sommes il me semble sur autre planète qui elle est rocheuse et très froide. Comme un des hommes d'équipage est mort il faut un peu de réconfort on retrouve Matt Damon qui lui, a dû faire parti d'une mission précédente et qui est tout seul et effondré, on le sort de son hibernation pour lui faire péter les plombs peut de temps après. le mal de l'espace , le mal de ne pas être sur Terre, la solitude. Tout ça pour que le voyageur interstellaire soit endommagé et oblige Matthew à se sacrifier pour sa compagne de bord pour qu'elle est une chance de rentrer sur Terre. Tout comme dans Gravity ou Clooney se sacrifie pour Sandra Bullock. Ensuite on se retrouve dans l'imaginaire tout comme dans 2001 "L’Odyssée de L'espace" on sait pas trop si c'est son rêve en mourant, si c'est réel ou pas, toujours est il qu'on le retrouve sur terre dans un lit d'hôpital. A t'il rêvé tout ça ? Sa fille est bien vieille et lui n'a pas bougé d'un poil. Comme quoi le voyage dans l'espace a un avantage, les cellules ne vieillissent pas dans l'espace intersidéral. Un film qui se regarde avec les mêmes ingrédients que tout autre film américain tels que 2012. Le jour ou la Terre s'arrêtera de tourner et j'en passe.