Lorsque Clint Eastwood se met en scène dans un western à la Sergio Leone, on l’attend au tournant...
Et c'est une réussite au point que L’Homme des Hautes Plaines titille même les plus grandes oeuvres du maître italien. Vous en connaissez beaucoup vous des films où un type vient se foutre de la gueule de toute une communauté, se permettant même - en connaissance de cause - de violer la première emmerdeuse qu’il rencontre ? Une autre époque !
Le concept et le scénario de ce revenge-movie s'avèrent assez géniaux, jouissifs du point de vue de nos instincts les plus primitifs et parfaitement orchestré jusque dans un final dantesque et inoubliable.
Après, il y a quand même quelques longueurs au milieu du film, mais vraiment pas grand-chose. Petit bémol également sur la bande originale qui, hormis le superbe morceau d’introduction, passe un peu inaperçue. M'enfin, n’est pas Ennio Morricone qui veut...
En revanche, on a droit à une bonne dose d’humour noir dans les dialogues et certaines situations de ce film, où l’impeccable Clint Eastwood campe un personnage aux apparences antipathiques, mais vous savez... Les apparences... Demandez à l'indien et à son fils ce qu'ils en pensent...
Un petit coup de fouet sur les bords d'un grand lac d'une beauté à couper le souffle.