L’infirmiére est un film dont j’avais beaucoup entendu parler mais qui m’a clairement laissait trés loin de lui, m’ennuyant assez fermement…
Infirmiére à domicile, Ichiko se retrouve suspecté de complicité d’enlévement lorsque la fille cadette de la famille dont elle s’occupe disparait…
Enfin, ça s’est ce que dit le pitch. Parceque dans les faits, il ne se passe pas grand chose pendant une bonne heure, si ce n’est plus. On suit la vie de cette infirmiére, on entend parler de l’enlèvement, et ça se met en place avec une telle lenteur que j’ai fini par sortir totalement du film, pour n’y revenir que tardivement. Pourtant, en soi, l’intrigue pourrait être passionnante mais même une fois lancé, tout se finit trés vite, et on suite les conséquences. Cette partie aussi pourrait être prenant si le démarrage n’avait pas été tellement laborieux que, bah, au final, on s’en fout un peu.
De plus, il plane sur ce film une tristesse telle que le casting ne semble pas savoir faire autre chose qu’avoir un visage figé. Alors oui, j’aime les idées qui sont développés dans ce film, ou la façon dont il veut les aborder, mais je n’aime pas la façon dont il le fait au final. La lenteur est une chose qui peut permettre d’installer une ambiance, et qui est particulièrement efficace, notamment dans le cinéma de genre. Mais la lenteur excessive donne ce genre de résultat. Et au final, s’il en reste quelques belles images, ce sera bien tout…
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