"L'histoire est tout aussi légère que la vie de l'individu, insoutenablement légère, légère comme un duvet, comme une poussière qui s'envole, comme une chose qui va disparaître demain." (Milan Kundera). Il semblait impossible d'adapter le miraculeux roman de Kundera, et Kaufman - un Américain ! - l'a fait... Son film porte d'une manière très physique et sensuelle le sentiment d'intense nostalgie d'instants perdus, de vies passées où l'espoir du bonheur fut balayé par le souffle de l'Histoire : les scènes du Printemps de Prague et de sa répression par les Russes sont à cet égard parmi les plus belles et fulgurantes vues depuis longtemps dans un film "commercial". [Critique écrite en 1988]
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le 2 oct. 2014
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