L’Ombre d’Emily est un plaisir. Certains, parmi ses défenseurs, le qualifient de plaisir coupable, mais cette expression a quelque chose d’absurde. D’où vient-elle, au juste ? De notre culture du péché originel ? Les amis, soit vous aimez Taylor Swift, soit vous ne l’aimez pas, mais si vous l’aimez, assumez-le, vous vous rattraperez plus tard en affirmant avoir écouté vingt-huit fois L'Or du Rhin de Wagner (en entier) ; le besoin pathologique de bien paraître en fera un plaisir bien moins innocent que celui que vous tirez du dernier album de Taylor Swift, mais vous survivrez à l’ironie. Dans le cas de L’Ombre d’Emily (rare exemple de titre français supérieur à l’original), l’embarras n’est même pas mérité. Vous voulez vous trouver un « plaisir coupable » un chouïa crédible ? Prenez L’Espion qui m’a largué, avec Mila Kunis, sorti le mois dernier. Mais L'Ombre d'Emily ? Rien de coupable en vue. Le film avait l’air fun et sexy dès la première bande-annonce, et il s’avère être exactement ça : une série B diablement divertissante, à la fois gentiment trash et sucrée, drôle et parfois pas seulement, tordu ce qu'il faut, dont l’esprit vous surprendra même par moments, et menée tambour battant par deux actrices au top de leur forme.


Aux spectateurs exigeants, oui, même vous : oubliez vos préjugés à l'encontre des personnalités associées à l'entreprise, et donnez-leur une chance, une petite. Paul Feig a beau être un tocard à qui l’on doit plus de déchets que de réussites (d’un côté, le hit Mes meilleures amies, de l’autre, Les Flingueuses, Spy, et le remake féminin de S.O.S. Fantômes…), ça ne lui interdit pas de pondre un bon film (théoriquement, jusqu'ici). Le hamster humain Anna Kendrick a beau ne pas être instinctivement associée à des films à Oscars, les exceptions In the air et M. Wolff suggèrent que le problème se situe surtout au niveau de ses choix de carrière. Post-Gossip Girl Blake Lively a beau peiner à se bâtir une image d’actrice respectable, nous savons tous à quel point peut être injuste une réputation tirée d'un seul film ou d'une seule série télé. Vrai, vrai, vrai. Voilà une autre vérité : L'Ombre d'Emily est le premier vrai bon film de son réalisateur, et son duo de personnages a offert à ses deux actrices les meilleurs rôles de leurs carrières, à ce jour. Et si l'on assimile bien que tout cela a été cuisiné à la sauce comédie noire, et donc qu'il ne faut pas comparer Feig à Hitchcock, ni Blake Lively à Kim Novak, ça fera parfaitement sens. Car c’est du fun assumé. Mais du fun... étonnamment singulier.


Fun mais substantiel


Fun : une fois passée une scène d’introduction en milieu scolaire pas très convaincante, la première chose qui étonne, dans L’Ombre d’Emily, c’est son esprit, la répartie rafraîchissante de ses dialogues, tout autant que les performances de ses deux stars : entre l’échange avec la peintre un peu glauque (« Les gens adorent les Saintes ! » « Oui, après leur mort. »), le « on se commande une pizza ? » d’Emily la seconde suivant son baiser archi-sensuel avec Stephanie, l’incorrection politique des répliques des gamins (« Fuck you ! » « Whoopsie ! »), et le mémorable « brotherfucker ! » (vous l'avez donc compris, le fun n'est pas exactement familial), l’amateur d’humour potrash (néologisme maison) mais non dénué de répartie ni d'un cynisme malin aura de quoi faire : la fibre comique du film ne se résumera pas à des gags visuels ou aux mimiques d’Anna Kendrick.


Mais c’est sa singularité qui mérite d’être abordée en premier. La singularité, voilà un adjectif plutôt rare pour caractériser deux heures de fun a priori mineures. C’est que L’Ombre d’Emily évoque tant de films : citons, pêle-mêle, Gone Girl pour son point de départ (et version comédie, tout un concept), Prête à tout pour son épouse aux intentions louches, Diaboliques pour son second acte où agit la parano de l’héroïne (« are you trying to diabolique me ?! »), Sex Crimes pour son périlleux enchaînement de rebondissements (sans que ça ne le desserve, contrairement au film de McNaughton), et Une place au soleil pour son lac (okay, c’est mince). Que des films très sérieux... auxquels le spectateur n'aura aucune raison valable de le comparer, puisque encore une fois, celui-ci n’a qu’une prétention : celle d’amuser avec les investigations de sa petite héroïne toute droit sortie d’une tarte aux pommes. Du début à la fin, il maintiendra le cap de la comédie noire, et non de la comédie dramatique, dissipant nos craintes d’une dernière partie qui aurait basculé dans un sérieux malavisé, comme cela arrive souvent.


Attention cependant : L’Ombre d’Emily n’est pour autant pas une farce sans substance. Sa roublardise et son interdiction aux moins de seize ans le séparent assez spectaculairement d’une comédie inoffensive comme Mes meilleures amies. Avoir pour objectif premier de divertir n’empêche pas d’avoir des objectifs secondaires. Dès son générique d’intro, sur fond de pop-musique française des années 70 et sous perfusion pastelle de Saul Bass, on sent qu’il veut être plus que ça. Du fun, mais du fun de gens qui sont capables de plus si nécessaire. Comme... un thriller à part entière ? Sa lubie pour le répertoire musical français (ça va de Comment te dire adieu, de Françoise Hardy, au Bonnie & Clyde de Serge Gainsbourg, en passant par les Cactus de Jacques Dutronc !), quoiqu’assez charmante, semble un peu superficielle au départ… avant que n’apparaisse clairement, à mi-chemin, l’aspiration du film à proposer un roman policier rétro digne de ce nom en même temps qu’une comédie. Était-ce trop ambitieux ? Pour certains, oui. Mais c'est faire son difficile.


La grande surprise du film est, indéniablement, la mise en scène de Paul Feig, dont nous avons rappelé plus haut la médiocrité du CV. Ce qu'il a fait sur ce nouveau film n'est naturellement pas sans reproche : ses quelques scènes d’action fonctionnent au minimum syndical hollywoodien, son utilisation de la grammaire visuelle du vlog est sans grand intérêt, ses scènes de sexe rappellent un épisode de la CW (ça tombe bien, c'est cette chaîne qui produisait Gossip Girl…), et dans l'ensemble, sa mise en scène manque de ce surplus d'âme qui a fait les grands réalisateurs de comédies. Mais ce sont bien là les seuls reproches que nous trouvons à lui faire : elle n'est pas pour autant dépourvue d'un caractère propre, et ses parti pris esthétiques témoignent d'un certain raffinement, notamment dans sa façon de filmer la géométrie des intérieurs (eux aussi rétros), qui encadrent souvent son aventureuse héroïne. Par ailleurs, le montage énergique de Brent White, vétéran des productions Apatow, lui apporte un soutien bienvenu.


Qui dit roman policier digne de ce nom dit intrigue digne de ce nom. Le « pourquoi » de la disparition d’Emily joue de toute évidence dans la décision d’aller voir L'Ombre d'Emily, mais l’on ne va pas voir un film pareil pour avoir le cerveau retourné – encore une fois, pas du Hitchcock. Ladite intrigue tient cependant la route, tant bien que mal, y compris dans son dernier tiers qui essuie de nombreuses critiques. On a beau voir venir certaines choses de très loin, comme le fait qu’Emily n’est pas morte (y a-t-il seulement un suspense ?) ou que le craquage de plomb de Stephanie à la fin est simulé, mais rien de dommageable. Alors que son mystère aurait pu n’être qu’un prétexte à faire faire des trucs marrants à son héroïne, le film garde bien serré contre lui l’intérêt du spectateur, jusqu’à son dénouement (notamment quant à la culpabilité du mari, joué impeccablement par Henry Golding : quand Stephanie le confronte au sujet des quatre millions de l'assurance, ce dernier a une explication totalement crédible). L’histoire n’est même pas tirée par les cheveux ; tordue, oui, mais pas tirée par les cheveux. Pour être clair, considérant les critiques dont fait l’objet le dénouement, ce dernier ne nous pose donc pas de problème. Le moment assez improbable où Darren, personnage aussi secondaire que grotesque, rentre dans Emily avec sa voiture, rappelle plus un mauvais sketch du Saturday Night Live qu’autre chose… mais à ce stade du récit, L’Ombre d’Emily a bouclé son intrigue policière et retrouve sa coloration humoristique initiale, que ne saurait entacher un dérapage guignolesque (même assorti d’une réplique qui tombe à plat).


Two women show


Mais comme suggéré plus haut, l’argument premier de L’Ombre d’Emily, c’est le quatuor Stephanie/Anna Kendrick + Emily/Blake Lively. L’argument premier ET la bouée de sauvetage, les rares fois où le film en a besoin : non, toutes ses blagues ne font pas mouche, et chaque apparition du nullissime groupe de parents d’élèves (dont fait partie Darren) rappelle que l’on regarde un film de Paul Feig, et que Paul Feig ne peut pas non plus se transformer par magie en Blake Edwards : leurs commérages nous rapprochent d’une sitcom standard. Mais ça, c’est quand ni Anna Kendrick, ni Blake Lively ne sont à l'écran...


Répétons-le : L’Ombre d’Emily est le meilleur rôle d’Anna Kendrick, comédienne à haute teneur en adorabilité qui mérite amplement le pseudonyme de cupcake que lui attribue un personnage du film. Ce dernier qui devrait être mis en exergue sur son CV, car c’est celui qui, à ce jour, lui a donné le plus à faire dans le registre comique. L’inaperçu Get a Job a montré qu’elle n’est pas capable de sauver un film à elle seule (qui l'est ?), mais avec L'Ombre, elle se rapproche de ce que les Américains appellent « lead material ». Sa performance dans le film de Feig est un véritable one-woman show où l'actrice fait ce qu’elle sait faire de mieux, c’est-à-dire sa Kendrick, MAIS avec une touche de folie et d'impertinence tout à fait inédite (et à dose mesurée, nous épargnant tout risque d’overdose). Son jeu avec la lubie francophile susmentionnée (« entrez-vous ! »), ce moment d’über-kawaiiness où elle chante sur les Cactus de Dutronc (« ouille ! »), son numéro de hip-hop gangsta dans la voiture, son échange avec le Christ (« It’s not lying if I’m actually cleaning ! »), ce moment de comédie visuelle où elle manque de tomber d’un pouf, ou encore la scène de la robe de soirée sont autant de moments irrésistibles parmi d’autres, et l'on peut parler d'authentique talent comique à chaque fois que son personnage réagit à l’inattendu et à l’étrangeté, que ces derniers prennent la forme d’Emily, constante source de perplexité pour Stephanie, ou de l’étrange peintre lesbienne susmentionnée.


Mais L’Ombre d’Emily ne se contente pas d’exploiter sa fibre comique. Il est établi que le film de Feig est davantage qu’une comédie. Le personnage de Stephanie ne serait pas le meilleur rôle de l’actrice s’il ne fonctionnait pas sur tous les plans. C’est un personnage intéressant avant même d’être drôle, car il est crédible à la base (une mère célibataire à qui sa rencontre avec la spectaculaire Emily donne envie d’être « davantage »), et évolue de ce point A à un point B tout aussi juste (une femme qui n’a pas besoin d’être une Emily pour exister… et qui ne donne plus tant d’importance aux apparences, trop souvent trompeuses). Elle passe de la vlogueuse à « friendship bracelets », charmante mais insignifiante, à quelque chose de plus… humain, tout compte fait. Sur ce plan, son très inattendu « péché originel », aussi déglingué que salutaire car Kendrick parvient à le rendre excusable, apporte à son personnage une nuance salutaire. Matière à penser que le masque de hamster cache peut-être davantage que prévu... chose qui se confirmera par la suite. Et Feig a beau filmer ses pseudo-coucheries comme un pied, sa manœuvre de sensualisation de Kendrick n’en est pas moins un succès, à mesure que Stephanie se transforme en pseudo-Emily, bien aidée par la déconcertante capacité de Kendrick à jouer la fille chauffée à bloc (par son demi-frère, par Emily, par le mari, tout le monde)...


La toujours mirifique Blake Lively était un choix déjà moins safe. Bien que des films comme Adaline et Instinct de survie (The Shallows) aient montré, ces dernières années, qu’elle peut être davantage que la gossip girl, l'actrice n’a pas le charisme ni l’extrême sensualité d’une Michelle Pfeiffer ou d’une Angelina Jolie à son âge, deux exemples d’actrices qui auraient porté la mystérieuse aura d’Emily bien plus haut. Mais ne soyons pas trop durs. Tout d’abord, comme nous l’avons suggéré plus haut, elle et sa garde-robe sont un pur régal pour les yeux (ce costume qu’elle porte dans la scène du cimetière, mamma mia) : une scène donnera à Lively l’occasion de rendre le martini blanc aussi sexy pour le spectateur que Sean Connery l’avait fait pour les spectatrices dans les années 60. Ensuite, bien qu’elle ait moins à faire que Kendrick en termes de performance, Lively joue son personnage avec un degré de cynisme débridé qui rend sa performance tout à fait réjouissante – tout en ayant l’occasion de composer joliment lors de la scène de réunion des deux jumelles. Pour finir, et plus simplement, son Emily fonctionne : à aucun moment l'on doutera qu’une Stephanie soit sous le charme d'un tel personnage. C’est ce qui fait la réussite du film : la complémentarité des deux personnages et l’impeccable alchimie qui unit les deux actrices. Toutes deux excellent à jouer la confrontation insoluble de la normalité et de l’anormalité, la première en figure de mère au foyer bien tarte, la seconde en überfrau perchée si haut qu’elle ne semble jamais VRAIMENT présente à 100%, même assise sur le même sofa que le hamster. À travers cet antagonisme, la scénariste Jessica Sharzer (à qui l'on doit l'anecdotique mais divertissant Nerve) se permet de traiter en douce la tension qui règne actuellement entre la culture de la femme au foyer et celle de la femme active. Rien de renversant, mais un petit plus.


Quand les personnages fonctionnent, la réussite du film est assurée à 50%. Voilà le « truc », avec un film comme L’Ombre d’Emily, surtout lorsqu'il tire si bien parti de son casting (Paul Feig étant, reconnaissons-lui au moins ça, un directeur d'actrice très compétent) : son intrigue aurait pu être complètement ratée, il n’en n’aurait été ruiné qu'à 50%, tout au plus.


Plus !


Et à combien de pourcents s’élève le taux de réussite quand, à la fin d’un film, tout ce qui vient à l’esprit est le vif désir de revoir la même chose, mais en série télé ?


C’est ce qui arrive devant le film de Feig. On voit sa Stephanie telle qu'écrite par Sharzer et composée par Anna Kendrick, se fait la remarque qu’elle ferait une parfaite Jessica Fletcher (Arabesques) de la génération Y, et se prend à fantasmer une série qui conterait les pérégrinations de la vlogueuse/détective privée en herbe résolvant des énigmes plus ou moins farfelues aux quatre coins de l’Amérique, entre banlieues chics et zones urbaines marginales, et où la mystérieuse Emily ferait office de joker dont on ne saurait jamais vraiment si elle est une alliée ou une antagoniste. Cette dernière passerait la saison 2 dans sa prison de sécurité moyenne où l’héroïne lui rendrait fréquemment visite pour lui demander conseil, et s’évaderait au début de la saison 3... pour retrouver sa SECONDE sœur jumelle, EN FAIT TOUJOURS VIVANTE, et directrice d'une ONG humanitaire au cœur gros comme ça. Ou quelque chose dans le genre. Et ça marcherait (sans la seconde sœur jumelle, peut-être). À condition d’avoir les mêmes standards de production, car répétons-le : le charme de L'Ombre d'Emily ne va pas sans son esthétique ultra-léchée.


En résumé, L’Ombre d’Emily s’avère être un des meilleurs films de cette rentrée 2018, un divertissement irrésistible à 90%, aussi surprenant par son acerbité que par sa malice contagieuse, que son réalisateur a eu l’excellente idée de ne jamais trop prendre au sérieux, et dont la pétulance du duo féminin excuses les faiblesses scénaristiques : si le film est plus réussi en tant que comédie noire qu’en tant que thriller à tiroirs, ce dernier saura satisfaire jusqu’au (quasi- ?)bout les amateurs de toute façon charmés par le reste. Les anglais appellent les cocktails non-alcoolisés des « mocktails » (mot éminemment ridicule, certes). Voilà ce qu’est le film : un « mocktail » cinématographique dont la valeur ajoutée est de fusionner l’esprit de la comédie kitscho-trashouille américaine et le chic d’un certain cinéma européen indé... soit un accomplissement assez épatant, quand on voit le monde qui les sépare. La leçon a en retenir est que ça peut marcher. On en apprend tous les jours.


Allez, une étoile de plus rien que pour ça.


Notes :
- Rupert Friend est génial en Tom Ford du pauvre (« On ne mélange pas du Hermès avec du GAP ! »). Pourquoi ne le voit-on pas plus, déjà ?
- Comme c’est un film de Paul Feig et que Paul Feig est, sur le plan politique, une caricature de mâle beta progressiste au degré le plus castrateur, L’Ombre d’Emily n’est pas sans micro-éléments de propagande, comme sa prof de primaire voilée qu'il place an douce au début du film, son casting multiethnique, ou encore son père sexuellement bien ambigu joué par un acteur homo à 148%... mais rassurez-vous, spectateurs conservateurs : rien qui ne soit capable de gâcher le plaisir.
- Par ailleurs, le film n’est pas vraiment qualifiable de féministe, du moins pas au degré actuellement en vogue à Hollywood (malgré un certain encouragement des mères célibataires, à la fin). S’il fait un peu peur au début, avec la réplique de Blake Lively « Les femmes n’ont pas à s’excuser de quoi que ce soit » (dafuq ?), le fait demeure que le bad guy du film est une girl. Et qu’une féministe, en admettant qu’elle ne soit pas complètement frigide, aurait pour définition du triolisme deux hommes pour une femme plutôt que l’inverse, non ? En bref : avec son scénario, Jessica Sharzer prouve, si c'était nécessaire, qu'une sensibilité féminine tout à fait assumée peut se passer de toute dimension revendicative.

ScaarAlexander
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le 7 oct. 2018

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