Pilier 1
Le film avait plein d'arguments : Juliette Binoche - Noémie Lvovsky - Yolande Moreau- Edouard Baer - Rapidement Berléand, l'évolution du rôle de la femme, la veille de 68, l'homosexualité , le refus...
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le 27 juin 2020
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L’intérêt principal à trouver à La Bonne épouse, ce sont justement ses trois femmes principales, campées par trois excellentes actrices, mention spéciale à Noémie Lvovsky et Yolande Moreau comme absorbées par leur personnage aussi attachant qu’excentrique. Car il faut bien reconnaître qu’il n’y a pas beaucoup de cinéma là-dedans, que la mise en scène montre ce qu’il y a à montrer sans jamais signifier à son tour, que le scénario s’avère fort illustratif et appuie un point de vue rétrospectif, donc forcément peu pertinent compte tenu de l’époque ici dépeinte, que les dialogues sont convenus et manquent de rythme.
Deux fils narratifs se croisent mais s’emmêlent mal : d’une part le quotidien bouleversé des trois maîtresses de maison – l’arc le plus intéressant – qui, en remplaçant malgré elles l’homme maladif et obsédé, s’affranchissent peu à peu des tâches qui leur incombent pour conquérir une forme de liberté ; d’autre part l’éveil amoureux de deux filles qui découvrent une passion commune et interdite. Le tressage de ces deux fils conduit à un tissu surchargé de motifs contemporains qui ne saillent guère aux années 68, et le domaine des ménagères se mue en panorama des préoccupations d’aujourd’hui plaquées sur une période de l’histoire prétexte à l’exposé féministe facile. Il manque la finesse d’un regard à la François Ozon (Potiche, 8 Femmes). À voir pour ses actrices, donc.
Créée
le 30 août 2020
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