Comédie militaire dans sa première moitié, pendant laquelle Errol Flynn est hilarant en cadet gaffeur et irrévérencieux, le film devient un biopic plus sérieux lorsqu'il bascule sans prévenir dans le genre du western dramatique, retraçant les dernières heures de gloire du Général Custer et sa mort lors de la bataille de Little Big Horn.
Le critique et directeur de salle (entre autres) Edouard Waintrop, qui a présenté tous les Walsh en bon fan lors de la rétrospective que lui consacrait la 40ème édition du Festival International du Film de La Rochelle, nous avait prévenus : "Si vous ne pleurez pas lors de la scène d'adieux entre Flynn et Olivia de Havilland, c'est que vous n'avez pas de coeur !". Effectivement, cette scène m'a mouillé les yeux et j'ai entendu quelques mouchoirs derrière moi.
Pour le reste, ce ne sont qu'éclats de rire en rafale, grandes séquences de batailles et admiration devant l'intelligence humaine et la force morale d'un héros de guerre dont le portrait n'est égratigné que pour le rendre encore plus... fantastique.