Le biopic se concentre sur l'obsession première de Sarkozy et de ses rivaux : l'obtention du pouvoir suprême. Le réalisateur cumule les scènes croustillantes, les combats de chefs, l'agitation permanente. Sans rendre ses protagonistes caricaturaux, ils en deviennent presque inhumains par manque d'épaisseur et quasi monstrueux par manque de recul. Cela dit, c'est une intrusion drolatique, similidocumentaire et passionnante, dans la ruche gouvernementale française. La force du film est résumée dans cette phrase prêtée au futur président : "Je suis libre, je ne rends de comptes à personne". Libre oui, mais seul. Et esclave de ce même pouvoir à qui il a tout sacrifié.
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