Un exercice de genre, voilà ce qu'est ce film. Une copie d'orfèvre tiré tout de même d'un roman de Susan Hill.
Pour ce qui est de l'esthétique, l’œil n'est pas indifférent à la beauté des décors et des costumes d'époques et l'oreille à l'accent anglais tiré à quatre épingles, La dame en noire est un beau film.
C'est aussi un exercice de style, pas un chef d’œuvre. Ne cherchez pas d'innovations majeures dans le genre. La dame en noire est un film de fantôme qui fait peur et qui le fait relativement bien. Tous les ingrédients étant réunis: une maison perdu au milieu d'un marais envahi par la mer, un veuf, une malédiction, une folle, des cris, des corbeaux,des automates, des tombes...
Le petit Radcliffe s'en sort pas trop mal même si le réalisateur lui a facilité la tâche en lui donnant l'air d'un croque mort pleurant sa femme depuis une décennie.
Après on reste un peu sur sa faim à part sursauter pendant 2 fois 20 minutes pour pas grands choses et voir une dame en noir qui semble sortir du musée Grévin, on a heureusement pas le temps de trouver le temps trop long puisque le film est relativement court.
Mention spéciale pour la fin mièvre au possible mais qui prouve bien que la femme en noir relève bien de la psychiatrie.
je reprends une question lue dans une critique à mon compte mais où est donc passé le chien ?