Dans la saga Harry Potter Daniel Radcliffe se frottait à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Dans La Dame en Noir il a troqué sa baguette magique pour un poste de clerc de notaire, l'intrigue se déroule à la fin du XIXème siècle et il doit faire face à celle-qui-ne-doit-pas-nous-voir (une déclinaison du thème de la Méduse ?) sous peine de devoir affronter quelques imprévus plus ou moins fâcheux.
Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) est père célibataire. Il se retrouve dans un village du nord-est de l'Angleterre pour régler la succession d'une cliente décédée. Son arrivée se passe pour le mieux : les villageois lui sont hostiles et ne veulent qu'une chose : qu'il reparte pour Londres. Souhaitant malgré tout mener à bien son travail il va chercher à collecter des documents à Eel Marsh - là où résidait sa cliente. Une chouette demeure avec un cimetière à côté et des marais et une marée autour.
Sa découverte d'une femme habillée en noir dans le cimetière et des appels à l'aide en provenance des marais et quelques écrits lui font comprendre que Nathaniel, le fils de la propriétaire, s'est noyé dans ces marécages plusieurs années auparavant et que son corps n'a jamais été retrouvé.
Pour fêter son retour au village, une petite fille meure, après avoir avalé de la lessive de soude. La dame en noir se trouve brandie par les villageois comme l'explication de ce décès. Hystérie collective ? Pas forcément. La suite de l'histoire permettra d'en apprendre plus sur ce qui s'est passé à Eel Marsh House, sur la dame en noir et Nathaniel. Et ce ne sera pas forcément une fin joyeuse à l'arrivée.
En moins de 100 minutes ce film permet de passer un moment... pas trop mal. L'intrigue - qui se résume en quelques phrases - m'a un peu laissé sur ma faim. La terreur n'est pas forcément au rendez-vous (disons plutôt qu'elle n'est pas au niveau de ce que m'avait laissé penser la bande annonce que j'avais vue) et le déroulement m'a semblé trop rapide, ne laissant pas vraiment le temps de cerner les personnages, d'installer une atmosphère, etc.