Le point positif du film, et comme beaucoup d’adaptations finalement, c’est que le scénario ramasse l’intrigue et condense le récit pour qu’il soit plus digeste. Cependant, cet atout devient vite une faiblesse quand on a lu le livre, puisque l’installation semble survoler beaucoup d’aspects importants autour de la routine de l’héroïne, Anna, dont l’agoraphobie paralysante a développé des troubles collatéraux, comme l’espionnage assidu de son voisinage et des conversations imaginaires. (...) En gros, on s’ennuie vite dans ce film qui dure tout de même 1h40. Le manque d’étoffe au niveau des contextes et des personnages, ainsi que le récit précipité pour créer de la tension contribue à rendre La Femme à la Fenêtre soporifique, si bien qu’au lieu de pousser le spectateur à se creuser les méninges et à jouer le jeu, j’ai plus eu l’impression de subir le film et d’attendre le dénouement. De plus, une fois le twist révélé, Joe Wright englobe le final à la hâte, comme un bon vieux téléfilm aux enjeux transparents et à l’issue téléphonée.
Avis complet : https://dunnozmovie.com/2021/05/17/critique-la-femme-a-la-fenetre-de-joe-wright/