La forme de l’eau (en anglais The shape of water), est un long-métrage réalisé par Guillermo Del Toro en 2018.
Sally Hawkins tient le rôle d’Elisa, femme de ménage muette qui travaille dans un laboratoire de recherches et d’expérimentations top secret. Son amie, Zelda, qui la protège et l’accompagne durant le film est interprétée par Octavia Spencer, que l’on retrouve dans Divergente dans le rôle de Johanna.
Un jour, les deux collègues découvrent un homme amphibie que les chercheurs ont capturé. Elisa va venir voir la créature en secret et tissera des liens avec elle. Mais le sort de cet homme appartient aux scientifiques qui envisagent sérieusement de le disséquer.
Ce film est un bijou, de par ses décors, le jeu des acteurs et le scénario. Le personnage d’Elisa est très intéressant, car l’actrice a su parler avec les yeux. Elle montre aux hommes qu’elle veut et qu’elle peut aller jusqu’au bout de ce qu’elle entreprend.
La solitude est bien montrée, avec l’homme amphibien (qui ne parle pas), Elisa, son voisin homosexuel qui subit des échecs amoureux, et Zelda, que son mari ne soutient pas.
Tout au long du film, on peut voir les différentes facettes des personnages, on comprend leurs actes et leurs choix.
Les représentations de la violence et du sexe sont étroitement liées, et constituent des éléments importants pour la découverte des personnages. Par exemple, le colonel Richard Strickland, à cran car des espions russes essaient de lui voler sa créature, se défoule en baisant violemment avec sa femme. Lorsqu’il démasque les espions russes, il en torture un pour obtenir des informations. La violence est laide mais dans La forme de l’eau, elle a parfaitement sa place.
Pour conclure, je trouve que ce film est un chef d’œuvre à voir absolument, pour profiter d’un moment d’immersion totale dans un univers incroyable.
Coccinelle Solitaire