Après un démarrage plutôt laborieux, le grand succès populaire que fut La Grande Vadrouille trouve son rythme dans une seconde moitié de film plus consistante, avec de meilleurs gags et trouvailles - notamment lors de l'échange des chambres.
Bien sûr, Bourvil et Louis De Funès font leur numéro habituel, avec talent, mais cela ne suffit pas à faire oublier l'un des défauts majeurs de ce film, qui explique aussi son succès : l'ultra-franchouillardise patriotique - au point de taire l'idée même de collaboration.
Il faut voir la chance de ces anglais qui ne tombent (et c'est le cas de le dire) que sur des français capables de risquer leur vie pour eux.
Tout cela n'est donc pas très réaliste... Comme les nombreuses coïncidences qui jalonnent cette comédie.
Au final, je n'ai quand même pas souvent ri, et j'estime que ce n'est décidément pas au nombre d'entrées que l'on peut juger de la valeur d'un film...