Loin de ces intégristes pro cinéma intimiste, nouvelle vague ou plus récemment d’art et essai, curieux en nombre d’intérêts, je me suis risqué à La jetée pour ce qu’il a inspiré dans la réalisation de Terry Gilliam pour laquelle j’ai encore, presque deux décennies plus tard, un respect prononcé. Grand bien m’en a fait en cette curieuse tentative de trente minutes :) Surprenante expérience dès le début à l’image d’une séance diapo commentée de mon enfance je me suis pris à être captivé par cette narration monocorde typique de ces films de l’ancien temps pour lesquels je n’avais absolument aucun engouement. Et vient un plan sans grande prétention qui casse se rythme poussif (à découvrir vous-même s'il en est) puis le dénouement dont j’avais déjà eu vent par le film de 1995 nommé au-dessus qui, même si j’en connaissais déjà l’essence, clos ce récit avec toujours un sentiment de… révélation.
Un court-métrage qui mérite qu’on lui accorde tout de même ses / ces 30 minutes.