Mon dieu !
Si les oscars en sont réduits à hésiter entre une comédie musicale un peu gnangnan et une histoire de black homosexuel auto flagellante, c'est qu'il y a quelque-chose de vermoulu à Hollywood !
Pour commencer, il est vrai que je ne suis pas client du genre.
J'ai eu un peu la même réaction qu'avec 'Birdman', c'est pompeux, prétentieux, technique, et pour tout dire assez chiant. A la différence de Birdman toutefois, on ne pourra pas dire que 'Lalaland' revendique le statut de film intello, ou alors je m'abonne à Gala dès demain et résilie l'abonnement que je n'ai pas à Télérama !
Techniquement, c'est propre sur soi, les plans séquence (bricolés) suivent les plans séquence. Les effets de lumière avec fondu au noir puis loupe lumineuse se suivent également inéxorablement; des fois qu'on aurait pas compris...
J'ajouterai que j'ai failli m'endormir plusieurs fois, car tout ça est tout de même assez long.
L'histoire est niaise au possible, mais je crois avoir compris que cela n'était pas le propos.
C'est donc un film de genre. D'un genre des années '50 avec une technique du XXIeme siècle.
C'est assez rafraichissant, mais vraiment pas de quoi se taper le cul par terre, comme disait ma grand-mère.