Le film de Stéphane Brizé, « La Loi du Marché », a vu son acteur principal, Vincent Lindon, virtuose de justesse qui crève l’écran tout du long, recevoir le Prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes. Une récompense plus que méritée, tant l’acteur, qui n’avait jamais été primé jusqu’ici, sauve un film aux facilités affligeantes. Nul besoin d’un cynisme exacerbé pour relever que le scénario, unanimement salué par la critique parisienne, se laisse aller aux clichés, au misérabilisme, au toujours plus. Comme s’il cherchait à extirper la larme compassionnelle de l’œil sec du bourgeois éloigné du réel plutôt que montrer la vérité nue, celle d’un quotidien qui sait être aussi banal que tragique.
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