Retour à la Poussière

Dernier volet pour clore la trilogie. Après New York et Washington, direction le fameux British Museum de Londres pour une nouvelle visite nocturne décalée et fantastique. Pas de faux espoirs, c’est toujours la même équipe aux baguettes,

peu de miracles à attendre…

Après une introduction Indiana Jones’style, de plutôt bonne facture malgré le comédien peu convaincant, le scénario tente de développer le mystère autour de la tablette magique du pharaon afin de créer l’urgence pour Larry et son pote la momie de se rendre à Londres. Pour le reste,

rien ne change :

quelques gags efficaces, une équipe de personnages bien campés, et une narration linéaire et malheureusement sans surprise.

Si l’opus, une dernière fois, séduira assurément son jeune public, il n’y a rien qui retienne les parents dans la salle. Les grasses satisfactions d’un réalisateur sans talent suintent de l’insupportable légèreté de la pellicule, l’ombre de la fin plane sur Robin Williams, et finalement, le meilleur du film, c’est malheureusement le second rôle de Ben Stiller en jumeau de Néandertal, grimaces et regard : une belle performance… annexe. Inutile au récit.

Shawn Levy clôt sa trilogie fantastique avec

autant de grands sourires d’enfants que de déceptions cinéphiliques :

pas de scénario, pas d’ambition, pas de narration. Une collection de gags parfois rigolos certes, mais sans discours. Une collection d’effets spéciaux, parfois réussis, mais ni extraordinaires ni novateurs. Le seul crédit que l’on peut finalement accorder à cette équipe créative sans imagination, c’est probablement de nous avoir donné (un peu) envie de pousser les portes de ces institutions mondialement connues.
D’avoir soufflé un peu de la poussière qui y grisait les murs.