Il y a en chaque homme l'enfant qu'il fut
Il y a dans cet énième film d'animation des studios Pixar, une vraie patte scénaristique, quelque chose qui va au delà d'un simple dessin animé et qui peu parvenir à toucher, même les pragmatiques les plus aguerris.
Car notre personnage principal, qui fut pourtant un rêveur d'antan, fut transformé par la vie et ses épreuves, en une personne routinière, sans rêves ni passions.
Mais voilà qu'un coup du destin sonne à sa porte et lui ramène toute sa soif d'aventure qui paraissait pourtant enfouie à jamais.
La forme est comme à l'accoutumée parfaite, les dialogues savoureux, et comme d'habitude, les situations cocasses sont au rendez-vous.
Néanmoins, ce sont les vingt premières minutes du film qui le transcende et le font devenir un réel manifeste du rêve, un pourfendeur de l'aventure et un plaidoyer contre l'abandon de ses chimères.
Et ça effectivement, en plus de faire du bien, ça prouve encore une fois, qu'un Disney peut être bien plus qu'un simple dessin animé.
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