En adaptant le terrifiant Mygale de Thierry Jonquet, Pedro Almodovar signe un très bon film (d'aucuns disent qu'il s'agit d'un chef d'œuvre, je n'irai pas jusque là). Il prend des libertés, quant à la construction (moins efficace que dans le roman), quant aux personnages (il réinvente le rôle du braqueur et ne peut s'empêcher d'ajouter une figure maternelle.).
La construction est le seul défaut que je trouve au film. Dans le livre, les trois narrations s'emmêlent dès le début. Ici, il faut attendre une heure pour comprendre que la jeune fille enfermée par Antonio banderas ne constitue pas l'intégralité du film, qu'il y a d'autres personnages, d'autres, scènes, d'autres époques, d'autres mystères.
Les acteurs sont épatants : Antonio Banderas en chirurgien qui a soif de vengeance, distant et froid. Marisa Paredes en mère protectrice et destructrice. Et Elena Anaya, ravissante en femme-enfant fragile.
Clash littérature / cinéma (Mygale / La piel que habito) sur mon blog :
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