Lady Beurk

Mouais... Ok... c'est complètement quelconque. C'est une énième déclinaison du petit film américain indépendant sur le passage à l'âge adulte d'une jeune fille un peu fantasque. Tout y est : le conflit avec la mère (mais au fond elles s'aiment plus que tout), le père un peu effacé et faible (mais brave homme malgré tout), la meilleure copine grosse, le premier petit copain qui se révélera gay, et plein de second rôles clichés.

Et toutes les scènes du film, c'est pareil, c'est vu et revu, c'est une tranche de vie comme on en voit plein, entre les prises de becs avec la mère ou le frère, les réconciliations, les candidatures à la fac, le premier rapport sexuel, le bal de promo, l'héroïne qui lâche sa meilleure copine moche pour gratter l'amitié avec les gens populaires, et qui finit par comprendre qu'au fond, elle préfère sa meilleure amie (qui n'a aucune dignité, et lui pardonne en deux secondes).

Bref, j'ai pas grand chose à dire sur ce film qui n'a pas grand chose à proposer. Ce n'est pas bien, ce n'est pas mauvais, c'est juste horriblement convenu. C'est gentillet, ça passe le temps. Mais on se fait pas chier, c'est déjà ça.

PS : le jour où ma gamine se teint les cheveux en rose et m'explique que je dois désormais l'appeler "Lady Bird" et plus par son vrai prénom, je lui colle une tarte, je l'envoie dans sa chambre, et y'a pas de film.