Anecdotique.

C’est l’histoire de 3 enfants à « problèmes », très turbulents, qui passent plus de temps dans le bureau du proviseur qu’en classe qui, dix ans plus tard, lors d’un voyage à travers l’Europe, de Rome à Paris en passant par Berlin et Amsterdam, deviendront de véritables héros en neutralisant, dans le Thalys du vendredi 21 août 2015, au départ d’Amsterdam à 15h17 en direction de Paris, un terroriste surarmé, sauvant ainsi de nombreuses vies humaines.

Pendant les trois quarts du temps, on assiste à un voyage de vacances. Selfies et soirées endiablées, alcool et spécialités locales, encore des selfies, visites de monuments, et enfin, quelques selfies. Des types ordinaires ? absolument ! Spencer est le personnage central du film, celui qu’on va suivre le plus, de ses galères d’écoles à ses galères à l’armée. Un type qui pense qu’il a une « destinée », et qui le répète assez souvent. Celle-ci sera donc accomplie lorsque le terroriste entre dans le wagon. Mû par une force et un courage incroyables, il va réussir à neutraliser l’assaillant, cessant alors d’être un type ordinaire pour devenir un héros.

Il n’empêche qu’à la sortie de la salle, un grand « mouais » traverse l’esprit. Ce n’est pas mauvais, c’est même plutôt bien foutu dans son genre, on ne voit pas le temps passer, mais c’est assez moyen tout de même. Le dernier quart d’heure est captivant, on est immergés dans l’action, et d’avoir confiés les rôles aux trois protagonistes qui l’ont vraiment vécu donne une impression de réalisme supplémentaire, mais le reste est anecdotique.