Avec le BGG, Steven Spielberg fait son retour dans un univers qui a marqué la jeunesse de nombreux trentenaires ("E.T." et "Hook"), celui du conte fantastique. Le film est adapté du livre du même nom, écrit par Roald Dahl à qui l’on doit d’autres romans pour enfants adaptés au cinéma, "Charlie et la chocolaterie", "Mathilda", "Fantastic Mr. Fox".
À l’origine, le projet du film remonte à l'année 1991 et c’est le regretter Robin Williams, qui aurait dû tenir le rôle principal, malheureusement la technologie de l’époque ne permettait pas toutes les ambitions du projet. En cette année 2016, le géant est donc interprété par Mark Rylance, Oscar 2015 du meilleur acteur pour un autre film du cinéaste, "Le pont des espions".
Une fois de plus, Steven Spielberg nous propose une œuvre visuelle sublime, pleine de magie, de tendresse et d’espoir. L’histoire d’une amitié touchante entre une orpheline et un géant solitaire. Une aventure qui s’adresse avant tout à un public très jeune. Les dialogues et la simplicité de la mise en scène proposent un divertissement bien ciblé et c’est bien là, mon seul regret.
Moi, qui pensais découvrir une histoire familiale, je n’ai pu que constater amèrement une lecture uniquement enfantine. Toutefois, je dois bien reconnaitre que le film est doté d’une certaine chaleur et d'une poésie passionnante, drôle et sentimentale.
La technologie sauve une bonne partie de mon appréciation, elle permet d’assister à un spectacle sublime, plein de couleurs et de décors magnifiques.
Même si le BGG, touche et marque moins que le cultissime "E.T.", l’émerveillement fonctionne, et ce, malgré de nombreuses chutes de rythme. Il est certainement le film que je retiendrais le moins de la carrière du cinéaste et pourtant, il ravira les enfants.