Lalala orchestral sur dialogues absents.
Un vieux perd le travail (apparemment, c'est le genre de chose qui fait rire le voisinage) qui faisait sa fierté, on le relègue au nettoyage et il veut sauver la face, mais je vais pas vous faire un dessin. Le tout est pathétique à souhait parce qu'il est dévasté (insulté aussi) et qu'être portier, ça lui permettait de faire le coq devant ses voisins (tout ça, c'est fini), ces commères qui faisait semblant de le respecter (matière à débat stérile, je suppose). La musique a de quoi énerver aussi. Elle exagère tout. Film muet ou pas, c'est agaçant. Oui, elle sert de dialogue et de narrateur sauf que mes frêles oreilles trouvent ça lourd à la longue. Bon point : la scène du rêve où le vieux fantasme que tout est comme avant. La caméra y est audacieuse et ça se poursuit à son réveil. Enfin, voilà, l'histoire est convenue et on a droit au jeu caricatural des acteurs du temps, ce que j'ai beaucoup de difficulté à apprécier malgré tous mes efforts de mise en contexte, mais il montre ce qu'il a à montrer, je peux pas lui enlever ça. L'intérêt relatif du Dernier des hommes est donc dans sa forme : ça donne parfois des choses qui étaient sûrement tout à fait originales à l'époque et qui restent encore sympathiques (flou de Taxi driver, here I come, etc.) Malgré ça, j'ai pas été franchement diverti et ma conception du monde est restée intacte. Leitmotiv : je suis sûrement sévère, mais vous en avez rien à foutre et autre (parenthèse : c'est quoi cette fin ?) Constat : "Bref, ça a mal vieilli, rajouta-t-il au désespoir de tous."