Monter en Pression en 12 leçons...
"We're going to see this through to the bitter end.
Or... lager end. "
Un des meilleur jeux de mots du film pour autant intraduisible...
Pour faire simple, après 1h50 de film, première chose que j'ai faite :
Je suis allé me boire une pinte dans mon Pub préféré !
Un rythme progressif, qui prend le temps d'installer ses personnages, ses décors, son histoire ... pour mieux tout détruire ensuite.
Parfois il y a quelque chose de simplement jubilatoire à jeter un chien dans un jeu de quille.
Voir un éléphant dans un magasin de porcelaine.
"The World's End" c'est comme arriver après qu'un de vos ami ait fini d'installer 17 550 dominos pendant plus d'une heure, et d'être le spectateur privilégié de ce moment où il pousse le premier qui fera tomber tous les autres !
"The World's End" c'est un peu comme une cascade de dominos pendant 1h50 : Faut être client de la chose sinon on peut s'emmerder.
En résumé...
- De bons gros délire pris en pleine gueule,
- Le pied de revoir l'équipe de "Shaun of the Dead" accompagnée de certains petits nouveaux (notable et appréciable apparition de Reece Shearsmith),
- Des scènes de bastons incroyables car superbement chorégraphiées et qui font mal (voir Nick Frost déchaîné est carrément jouissif),
- Des petits moments de dialogues brodés de cet humour si "anglais" qui accompagnait déjà les plus grandes scènes de "Shaun of the Dead" ou "Hot Fuzz" (Ne me demandez même pas ce que ça donne en Version Française, je n'en sais rien mais surtout, je m'en contre-fous !)
- Un speech mémorable sur les "valeurs humaines",
- Et une scène finale qui donne envie de voir 10 suites faites par cette même bande de malades.
Allez-y seul ou entre potes mais allez le voir.
Le tout c'est d'en parler après, que ce soit autour d'une pinte ou d'un verre d'eau...