Pendant presque deux heures on suit une histoire passionnante même si on ne comprend rien au poker, avec une Jessica Chastain qui crève l'écran de sa beauté et son talent. On se demande malgré tout comment dans ce milieu, notre Jessica se débrouille pour n'avoir aucune relation amoureuse ou aucune aventure sexuelle. Chastain surplombe la distribution mais le reste ne démérite pas à l'exception de Kevin Costner, complétement à côté de la plaque. Et alors qu'il ne reste que 20 minutes le real tue son film avec une séance de psychanalyse de bazar sur le banc avec papa-la science, d'une imbécilité à peine croyable, avec en prime une ode grotesque au culte du winner. Et comme si ça ne suffisait pas la séquence du tribunal est traitée en mode WTF. Et à la fin tout le monde se retrouve à table comme dans les albums d'Astérix. Dommage un tel gâchis final où le film se révèle moraliste au ras des pâquerettes, mais ça n'empêche pas Jessica d'être impériale, quant à ceux qui critiquent ses tenues affriolantes, je les invite à relire le Tartuffe de Molière.