Bridget Jones est devenu en trois livres une des héroïnes les plus connues de la littérature anglaise. Evidemment, une adaptation fut réalisée par une de ses proches amies, Sharon Maguire.
Le Journal de Bridget Jones est donc une nouvelle comédie romantique écrite en partie par Richard Curtis et produite par les éclectiques de chez Working Title. Etant une sympathique révision de Pride & Prejudice de nos jours, il est triste de voir que Sharon Maguire n’ait pas su garder la barre fixée dans la très bonne première demi-heure toute la durée du métrage. En effet, si quelques gags sont hilarants, d’autres sont franchement médiocres, voire répétitifs et les incrustations à l’écran des entrées du journal de Bridget Jones sont cruellement sous-utilisées. Heureusement, il y a les acteurs pour sauver les moments plus faibles du film et force est de constater que Renee Zellweger y est parfaite, à l’image de Hugh Grant, exceptionnel en goujat tombeur décomplexé ou de Jim Broadbent en père dépassé. Agrémenté d’une bande-son qui enchaîne les classiques de la pop avec des chansons plus contemporaines, Le Journal de Bridget Jones est un film extrêmement agréable à suivre, malgré ses faiblesses.
Le Journal de Bridget Jones est donc une comédie bien dans son temps, extrêmement sympathique mais aussi parfois trop peu rigoureuse pour être réellement au niveau des classiques de Richard Curtis.