Enième film sur des adolescents tout à fait uniques et extraordinaires, le labyrinthe n’est certainement ni meilleur ni pire que les autres du genre, mais celui-là je l’ai vu ! Je compte bien me mettre à Divergente ou Hunger Games du coup, voire Twilight (dont j’ai vu le premier il y a un moment mais dont je n’ai gardé aucun souvenir pour être honnête). Pourquoi ? Parce que je dois être masochiste j’imagine.
Parce que sur ce que je peux juger (Percy Jackson, Narnia et certainement d’autres chefs d’œuvre du genre qui ne me reviennent pas à l’esprit pour l’instant) il s’agit d’un vrai phénomène de cinéma (enfin de cinéma on s’entend hein…) la production est pléthorique et systématiquement moisie. Pourquoi me direz-vous ? (ça fait deux fois d’ailleurs, il va être temps d’arrêter de se répéter) De multiples raisons…
Harry Potter pour commencer, qui a fait un carton invraisemblable qui devait amener une pelleté de yes men cravatés à ce dire que le pognon se trouvait là. Le jeunisme ambiant aussi. Ca compte évidemment. Si vous regardez bien, les gueules ont quasiment disparu dans le cinéma américain, parce que le but du jeu est de nous pondre des jeunes acteurs lisses au kilomètre. J’ai déjà écrit quelque part que je trouvais Matthew McConaughey charismatique et que c’était inquiétant à la fois pour ma santé mentale et pour le devenir du cinéma, je le maintiens.
Enfin, ces digressions sur l’état du monde du cinéma hollywoodien étant faites, préoccupons nous du film. Et bien ça va être court : comme je me demande encore comment j’ai pu mettre 3, ça va être 2. Tout l’histoire étant comme de bien entendu vérolée de non-sens et d’aberrations scénaristiques (confère au post d’odieux connard sur le sujet comme d’habitude), on peine à s’intéresser au destin de ces plantes en pot. La seule originalité du film est que pendant quelques minutes, il y a un doute sur le fait que le héros ne soit pas si gentil que ça, mais l’honneur est sauf quand on comprend vers la fin que finalement lui aussi est manipulé et que ça n’est donc pas sa faute si il a participé à une expérience de zoo humain ayant pour résultat des morts de pauvres adolescents qui n’ont rien fait d’autre que d’être insupportables comme… comme des adolescents en fait.
Alors je ne me permettrais pas de juger du sens global de l’histoire avant d’avoir vu les suites, mais tout ceci sent quand même l’adaptation bien pourrie de bouquins dont je n’avais jamais entendu parler et qui si ça se trouve réussis. Si ça se trouve hein, parce que saviez-vous que la littérature souffrait d’un mal depuis quelques années ? Si si ! Des pelletés de bouquins sur des adolescents tout à fait uniques et extraordinaires…