Le Loup-garou par Cinemaniaque
Le film est surprenant dans la mesure où il laisse plus la place à la psychologie, que dis-je, à la psychanalyse plutôt qu'au pur fantastique : le fameux loup garou n'est vu en tout et pour tout que 10 minutes sur 1h10 mais on insiste largement plus sur la dimension "animale" de l'être humain, comme une réponse aux pulsions de mort. De par sa durée assez courte, le film gagne un rythme soutenu mais, parallèlement, perd en intensité à trop enchaîner les séquences de manière elliptique sans s'attarder sur des moments qui auraient gagné à être approfondis. Le casting est typique de ce type de production à l'époque, ni bon ni mauvais, et on appréciera les clins d'oeil cinéphiliques en conférant les trois rôles majeurs du film à Bela Lugosi, Claude Rains (le fameux Homme invisible de James Whale) et Lon Chaney Jr, fils de. Ça se laisse regarder sans déplaisir mais l'âge n'a pas joué en sa faveur.