Kiyoshi Kurosawa interroge le passé à travers un proche ayant quitté le monde des vivants mais toujours présent. Dans Le secret de la chambre noire, au-delà de cette invocation, l’auteur de Cure (1997) et de Kairo (2001) cherche à faire revivre ce passé et, par la reproduction de daguerréotypes, à l’immortaliser. Affaire de sensibilité, de contrainte, de temps de pose et de questionnements post mortem, sans céder donc aux clichés faciles, Kiyoshi Kurosawa impressionne la pellicule et la mémoire. Lire la critique complète.