Le teckel, chien du titre et race à la morphologie singulière et sujette aux surnoms peu engageants, sert de liaison restant inexpliquée et illogique à quatre historiettes mettant en scène des adultes mal dans leur peau, solitaires, dépressifs ou malades et un enfant atteint d’un cancer en phase de guérison. L’animal doit-il servir de révélateur à tous ces malaises faits de relations égoïstes et intéressées, d’opinions tranchées et souvent réactionnaires ? On a peine à le voir à l’écran au cours de ces quatre sketchs jamais drôles, à l’esprit parfois douteux (l’histoire du chien nommé Mahommed) et au propos finalement indigent. La question qui demeure en suspens est la nature du regard porté par le réalisateur de Palindromes sur ses personnages : empathique, sociologique ou moqueur, voire méprisant. Toujours est-il qu’on ne sent pas beaucoup d’affection dans la démarche, ce qui achève de nous éloigner définitivement de ce carré de trajectoires.