C'est assez surprenant, Spielberg retrouve les tonalités burlesques de « 1941 » et de « Indiana Jones et le Temple Maudit » ainsi que celles, plus romantiques, de « Always ». Autrement dit, il retourne au ton de ses réalisations les moins bonnes (plus tard, « Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal » rentrera aussi dans cette catégorie). Le Terminal sera-t-il différent des autres ?
La réponse est non. Le long-métrage est assez sympa à suivre avec des scènes comiques qui font mouches, mais d'autres sont trop classiques ou grossières pour y croire. L'histoire d'amour naissante est trop superficielle (malgré la belle Catherine Zeta-Jones) et le chef de la sécurité ne me semble pas crédible. Tom Hanks est cependant volontaire en touriste étranger coincé dans un aéroport mais cette histoire étalée pendant deux heures manque de rythme : c’est long. Cette fable critique de la politique de Bush est trop formatée pour émouvoir et, par conséquent, dispensable.