Dans les années 90, Nicolas Cage était un fameux acteur de comédie. Mais c'était aussi un acteur de film d'action de tout premier plan. Une sorte de successeur avec Bruce Willis, Keanu Reeves et Christian Slater aux stars bodybuildées des années 80.
Les Ailes de l'enfer symbolisent toute cette démesure propre à cette décennie avant que le tout-numérique à la Marvel ou Transformers ne viennent prendre le relais. Une bande de taulards dégénérés menée par John Malkovich impayable en psychopathe machiavélique dans un avion, Cage qui vient mettre le boxon et c'est suffisant pour faire un gros film d'action où tout pète à l'écran.
En même temps, c'est une production Bruckheimer. On ne peut pas jouer les surpris. On retrouve également ce patriotisme (Poe reste quoi qu'il arrive un bon Marine même en étant déchu) et les valeurs familiales mises en avant : une jolie épouse blonde avec une jolie petite fille blonde aussi bien élevée. Et tous les trois se répètent toutes les trois secondes qu'ils s'aiment au cas où le spectateur n'aurait pas bien compris ou aurait oublié que c'est une bonne petite famille américaine qu'on a là.
Enfin bref, les gentils gagnent à la fin, les méchants perdent, Cage a une super coupe de cheveux et j'adore cet acteur comme j'adore cette période cinématographique révolue. Maman, je veux revenir en 1997.