Casse Briques

La sortie d'un nouveau Disney est toujours un événement en soi. Et cette fois, la machine de Disney s'attaque au monde des jeux vidéo.

En bon geek (le vrai, pas celui qui dit passer sa vie sur certains réseaux sociaux), et après avoir vu les bandes-annonces faisant frémir mon coeur de gamer, je ne pouvais pas passer à côté de celui-là.

Et pour ainsi dire, je suis resté le cul entre deux chaises. Si le début du film est truffé d'hommage et de clins d'oeil au jeu des années 80 et 90, le faisant démarrer sur les chapeaux de roue, la suite est beaucoup plus consensuelle.

Pour faire court, Ralph en a marre d'être un méchant, parce qu'il est seul, et pour prouver qu'il peut être gentil, il décide d'aller gagner une médaille en participant à un autre jeu. Il va donc rencontrer Vannelope von Schweetz, petite fille agaçante, et anomalie de son jeu. Bref, on nous refait le coup du duo du grand balourd et de la petite merdeuse.

Cette rencontre casse le rythme du film, construit finalement comme un blockbuster vidéoludique: début fracassant pour appâter le chaland, alors qu'il ressemble à tous les autres films dans son déroulement, avant un final qui vous remettra dans le film/jeu.

L'idée de départ était bonne, bien exploitée au début et on est retourné dans du Disney bien discipliné, celui qui m'avait fait prendre conscience de mon passage à l'âge adulte, et justement ce film là ne restera pas dans ma mémoire comme un bon dessin animé.

Les enfants vont tout de même adorer ça, et c'est le principal pour un film Disney.

PS: le court-métrage juste avant le film, Paperman, est un petit bijou d'animation et d'émotion à voir absolument.