Une Série B qui s’oubliera aussi vite qu’on l’aura découverte…

Heather, une jeune adolescente sourde & muette va croiser la route d’un gang ultra-violent et sera laissée pour morte après avoir été violée et torturée. Brenda sa sœur est une forte tête et compte bien ne pas rester les bras croisés en allant éliminer ces salauds les uns après les autres.

Avec son pitch ultra simpliste, le film de Danny Steinmann s’inspire de ce que l’on a déjà vu auparavant, comme Un justicier dans la ville (1974) de Michael Winner, Les Guerriers de la nuit (1979) de Walter Hill ou encore Class of 1984 (1982) de Mark L. Lester. Lui et son scénariste ne font pas dans la dentelle en y dépeignant un Los Angeles violent et d’une rare noirceur. L’ennui, c’est que l’on en attendait bien plus de ce rape and revenge, le film se voulait badass comme jamais, avec des dialogues crus et orduriers (« Tu es une sacrée salope tu sais et j’adore ça. » dixit le proviseur à l’une de ses élèves), sans parler de cette violence physique envers les femmes

, sauf qu’en dehors de quelques scènes chocs, le reste s’avère assez plat.

Un pur film d’exploitation qui joue à fond la carte outrancière, entre rock, sexe et violence, sauf qu’il s’avère rapidement vide, avec une intrigue peu travaillée et des personnages pas assez développés. Reste le plaisir d’y retrouver Linda Blair (L'Exorciste - 1973 & Les Anges du mal - 1983) tout de cuir vêtu en guerrière armée de son arbalète, parcourant les rues de la ville à la recherche des violeurs pour les dégommer un à un. Une Série B qui s’oubliera aussi vite qu’on l’aura découverte…

Dans le même registre, autant revoir L'Ange de la vengeance (1981) de d’Abel Ferrara.

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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Rape and revenge »

« Le disco suce. Punk c’est dingue. Donne-moi du rock ou taille-moi une pipe ! »

« Tu es une sacrée salope tu sais et j’adore ça. »

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