Le cahier des charges du « W.I.P » a été scrupuleusement respecté, aucune originalité à signaler...

Les anges du mal (1983) est une immersion au cœur d’une prison pour femme (2 000 prisonnières pour une capacité de 1500) où tout le personnel pénitencier est corrompu. Du directeur en passant par les assistants, les matons, les médecins, … La violence, la drogue et le vice y sont légion. La jeune Carol (qui vient purger une peine de 18 mois) devra redoubler de vigilance pour se faire une place au cœur de l’enfer et surtout, pour en ressortir indemne.

Les films de « prison pour femmes » est un genre à part entière dont on ne compte plus les films depuis les années 60. La plupart étant des Séries B dont le seul et unique but est de mettre en scène des nanas dévêtues dans un univers carcéral où le sexe (les viols) et la violence règnent.

Et Les anges du mal (1983) ne déroge pas à la règle, pire, le film ne cherche jamais à faire l’effort d’instiller un soupçon d’originalité. Malgré cela, le film parvient à nous tenir captivé du fait de la présence de Linda Blair (L'Exorciste - 1973) dans le rôle-titre, avec à ses côtés, plusieurs têtes connues telles que Henry Silva, John Vernon, Sybil Danning ou encore Tamara Dobson.

Mais passé la découverte d’une telle distribution, il ne faudra hélas pas s’attendre à des miracles. Paul Nicholas ayant consciencieusement coché toutes les cases de son cahier des charges, on y retrouve donc une pléiade de nénettes dévêtues (voir totalement à poil, dans les scènes de douches notamment), ajoutez-y une pincée de violence, d’érotisme, de sexe (viols), … et vous obtenez un produit conforme aux attentes du spectateur venu se délecter devant un « W.I.P » (Women In Prison). Il est d’ailleurs amusant de constater que certaines détenues ont plus souvent le physique de pornstars que de taulardes… mais bon… ça n’est que purement subjectif.

Pour le reste, c’est très surjoué et Linda Blair à l’air totalement largué (bien qu’elle retournera en prison dans un énième « W.I.P », avec Chaleur rouge - 1985). Reste le plaisir coupable de voir Henry Silva en salaud de service et assister à la confrontation entre les jolies prisonnières et les gardiennes sadiques.

Force est de constater que Paul Nicholas à visiblement pris du plaisir à diriger des actrices à poil et/ou en petites tenues derrière les barreaux, pour preuve avec son film suivant : La cage aux vices (1986), mêlant pêle-mêle prison pour femmes, violences & agressions sexuelles.

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le 7 janv. 2021

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