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So terrific
La gloire du pianiste Liberace, qui fut, parait-il, énorme aux États-Unis, n’a jamais atteint l’Europe. Pour la majorité des spectateurs, il s’agira d’abord d’une découverte, celle d’un artiste adulé...
le 24 sept. 2013
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Ma vie avec Liberace par Christine Deschamps
Derrière le titre le plus couillon de la galaxie se cache donc un biopic, quelle surprise ! L'histoire du compagnon le plus durable d'un pianiste excentrique accro au strass. Sur le papier, rien pour m'intéresser le moins du monde. Les histoires d'amour qui virent à l'aigre sont pénibles à suivre dans tous les cas. Mais là, ce sont les acteurs qui méritent le détour. Imaginer Jack T. Colton et Jason Bourne en petites mules à paillettes et mini-shorts moule-parties, ça, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit. Non pas que je l'occupe à des choses bien plus élevées ou raisonnables, ça non, mais même à présent que je l'ai vu de mes yeux vu, j'ai encore du mal à le croire. Michael Douglas vieilli, chauve, maniéré à outrance et au final, crédible et attendrissant, là je dis Palme d'Or ! Ou candélabre doré, ça s'imposerait davantage. Le côté La cage aux folles sans l'humour, c'était risqué aussi, mais il reste quelques jolies envolées burlesques - notamment des opérations de chirurgie esthétiques bien gores sur des petites musiques à la Benny Hill - qui réconcilient avec le projet. Vraiment, une curiosité que ce truc clinquant et atrocement suranné.
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le 4 nov. 2016
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