Les théories de la réception
Extraits de conversation entendue dans la cours de récréation du collège Francis Lalane, le 25/01/2014, entre Kevin et Enzo. - ouais, et quand il balance les tripes du mec dans les pales...
le 29 janv. 2014
50 j'aime
13
Robert, pendant un bout de temps, des tas de mecs entre 15 et 25 ans ont chanté des louanges, allant même parfois jusqu'à te comparer avec ton pote Quentin. Tu étais l'incarnation de la coolitude auprès de tous les fans de série B. Personnellement, je n'ai jamais vraiment compris l'engouement autour de tes films. OK, tu m'as vraiment mis une bifle cinématographique avec "Sin City" et tu m'as ravit avec "El Mariachi". Mais pour le reste, j'ai toujours eu l’impression que tu ne te contentais que de recycler tes vieux succès. Des clichés sur le mexique, des bombes sexuelles, et des explosions. A force de faire toujours la même chose, tu as finit par devenir une caricature de toi-même (comme Tim Burton). C'est pour cela que je suis ravi que le monde entier ait à ce point détesté "Machete Kills" ainsi que le second volet de "Sin City" (que je n'ai pas encore vu). Plus personne n'est dupe, désormais. Tout le monde a réalisé que tu est devenu un escroc fainéant, bâclant ses films tout en étant assuré de leurs succès.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé "Machete Kills". Pourtant, sans aller jusqu'à crier au génie, j'avais plutôt apprécié le premier qui avait au moins eu le mérite de me faire rire. Mais là...
Si je ne me trompe pas, Machete est une saga censé rendre hommage aux vieux films d'exploitation des années 70, comme sur le bande annonce à l'origine du film. Alors expliquez moi pourquoi le film commence par des sponsors, une bande annonce et un générique sévèrement vintage pour accoucher au final sur un film lissé par le numérique et la CGI ? Ou est le grain de la pellicule ? Le son saturé ? Les imperfections ? La gouache rouge vive en guise de sang ? "Machete Kills" n'a rien d'un film d'exploitation des années 70. Il est à peine digne d'un DTV d'action avec Steven Seagal. Le second degré n'est qu'un prétexte pour cacher la médiocrité du film. On ne peut pas reprocher au scénario d’être incohérent, ni aux dialogues d'êtres minimalistes, et encore moins aux scènes d'actions d'être d'une molesse sans pareil, puisque c'est (soi-disant) fait exprès !
Machete Kills, c'est l'incarnation du cynisme commercial qui gangrène le cinéma moderne. Faire un maximum de blé en en dépensant le moins possible. Je t'aimais bien Robert. T'as du talent. Mais là, il va vraiment falloir que tu penses à prendre ta retraite.
Créée
le 13 sept. 2015
Critique lue 203 fois
5 j'aime
D'autres avis sur Machete Kills
Extraits de conversation entendue dans la cours de récréation du collège Francis Lalane, le 25/01/2014, entre Kevin et Enzo. - ouais, et quand il balance les tripes du mec dans les pales...
le 29 janv. 2014
50 j'aime
13
Après tout, au centre du film Machete Kills, il y a un cœur. Et tous les problèmes qui vont avec. Avant de le regarder, assurez-vous que vous n'avez pas un cœur d'artichaut et que vous avez le cœur...
Par
le 28 janv. 2014
35 j'aime
8
Machete, c’est l’OVNI de ce mois de septembre. Salle minuscule, quasiment vide, une fausse pub avec effet vieille péloche, ouais, on y est, après vingt minutes de publicité, le film peut démarrer et...
Par
le 3 oct. 2013
27 j'aime
5
Du même critique
Dire que j'ai été déçu par "Get Out" serait un euphémisme. Sa campagne de communication vantant son succès public et critique aux US a sans doute plutôt bien marché sur moi. Même chose pour la bande...
le 13 mai 2017
41 j'aime
15
J'ai su que le film allait être moisi dès la première scène. On y voit une jeune femme au décolleté plongeant courir dans la cambrousse, visiblement apeuré par le truc qui la poursuit. Jusque là tout...
le 12 avr. 2017
25 j'aime
J'ai vraiment du mal à comprendre l’engouement de la presse pour ce film. Les allemands sont réputés pour être froids et ce n'est pas avec ce film qui vont bousculer nos idées reçus. Pourtant le film...
le 9 mai 2017
25 j'aime
4