Tribal pursuit contre gente chromée et riff hi-fi dans le désert.

En musique


Mad Max : Fury Road est un rouleau compresseur chargé au nitrométhane.


Dans la course vénale aux reebots, remakes, films-hommage/plagiat sans identité et autres suites indésirables, les blockbusters actuels semblent se limiter à des pellicules fades se reposant éhontément sur des acquis, muées par l’appât du gain et dénuées de réelle volonté artistique...


...À quelques exceptions près, dont cette réapparition de l'univers de George Miller fait partie. Car s'il ne plaira pas à tout le monde de se faire rouler dessus, il n'empêche qu'il écrase ses concurrents en terme de travail fourni et d'honnêteté dans son contenu.


Il est compréhensible qu'on puisse ne pas aimer cette œuvre, inadmissible qu'on le mette dans le même panier que ces productions vaines qui se ressemblent toutes, cette bouillie décérébrée à peine digne de faire passer le temps. Voilà, ça c'est dit.


Miller a déclaré qu'il voulait faire un film qu'on puisse regarder dans une langue étrangère sans sous-titres en le comprenant aussi bien. Non seulement il a réussi, mais l’œuvre dans son ensemble n'en est pas pour autant stupide, car les images sont elles aussi porteuses de messages. Et... Oh, fuck it.


JE SUIS AMOUREUX DE CE FILM. ENFIN CELUI QUE J'ATTENDAIS.


Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte ce ce que nous avons là ! Toutes ces années, j'espérais secrètement vivre en salle une expérience de cette envergure.


J'aime inconditionnellement le cachet des classiques d'action SF hollywoodiens des années 80, je me roule par terre devant du Verhoeven, McTiernan, Carpenter, Scott &Cie de cette époque.


Bon sang, vive le carton-pâte, les vrais décors, les vrais effets pyrotechniques, le VRAI. Vive aussi le numérique, mais ce dernier se doit d'être au service d'un film, pas d'en être l'outil paresseux.
Vive les acteurs qui ne gesticulent pas devant un fond vert en parlant à un interlocuteur qu'ils ne peuvent qu'imaginer, sabotant leur jeu.


ENFIN un film original offrant tout le plaisir cinéphile des années 80, tout leur aspect débridé et autant de créativité, avec les moyens d'aujourd'hui. ENFIN un film ne souffrant pas du ridicule qui gâche le potentiel de quasiment tous les blockbusters contemporains.


D'abord, la mise en scène. Effrénée mais maîtrisée, toujours lisible. La caméra chamboule, l'image passe du saccadé -donnant à certaines scènes une nervosité viscérale- au plan large et posé, augurant l'immensité du décor. Miller crée des scènes d'action extrêmement complexes et les rend totalement compréhensibles, suivies par une caméra de maître.
Alternant prises panoramiques pour la vue d'ensemble (en plus d'être visuellement magnifiques) et enchaînements vifs à niveau humain, les séquences s'éteignent parfois pour mieux continuer.
De plus, nombre détails viennent renforcer premiers et arrières plans, certains contemplatifs, d'autres s'avérant utile aux avènements par la suite ; les actes ne s’enchaînent pas sans qu'on voie ce qui les déclenche (ex. quand quelqu'un quitte le volant d'un véhicule en marche, on le voit bloquer l'accélérateur), le tout dans une fluidité sans égal.


Le talent le plus remarquable dans la caméra de Miller est sa promiscuité avec le spectateur. Notez comme le cadrage s'adapte avec clarté -sans oublier d'être espiègle- aux situations, et surtout comme la musique jouée par le guitariste du raid s'atténue ou augmente en même temps que la caméra s'en éloigne ou s'en rapproche. On ressent ainsi un rapport direct à l'image. Du génie.


L'introduction de Max est tout bonnement GÉNIALE. D'abord impuissant, il parvient peu à peu à retrouver ses capacités, et met très longtemps avant d'être à nouveau doté de ses moyens. Si Furiosa prend la place centrale, Max reste le protagoniste, pillier de l'histoire, discret mais essentiel... Fidèle aux deux premiers (le troisième ne fait pas partie de la lignée à mes yeux) : si chaque film à son identité, l'évolution psychologique de Max au travers des trois est perceptible et logique ; sa folie commence à la fin du premier, se renforce dans le deuxième et s'affirme dans Fury Road, exprimée par Tom Hardy qui, non content de respecter le personnage instauré par Mel Gibson, l'incarne extrêmement bien.


Tous les autres caractères sont au diapason, y compris dans le TRÈS RICHE backround, et ont leur saveur ; aucun ne tâche le tableau : abîmés, transpirants, décoiffés, organiques et servis par de bons acteurs.


Et puis Furiosa, parlons-en. Ça fait du bien de voir un personnage qui est un être humain avant d'être une femme.
Ah oui, ça nous amène à l’inévitable « veine féministe » du film qui semble en emballer beaucoup et en exaspérer d'autres. Vous savez-quoi ? Je m'en fous. Comme l'a souligné Confucius (le membre de SensCritique, hein. Le philosophe est mort. Faut se tenir au courant), les filles qui s'émancipent de leur prétendu propriétaire, ça fait « wesh wesh réalisateur progressiste » t'as vu, tagada tsoin tsoin. MAIS ON S'EN FOUT. D'ailleurs, on pourrait se dire qu'implanter dans le schéma des mannequins à moitié dénudées sous leur tissu, ce n'est pas si féministe que ça. Alors, déjà c'est justifié puisqu'elles ont été sélectionnées pour leur physique et conditionnées, ensuite leurs scènes participent au surréalisme général et, encore une fois, ON S'EN FOUT.


Pour clore cette parenthèse, je dirais que le fond n'est ni féministe ni macho : il vogue entre les deux. Si le personnage de Furiosa relève le niveau avec sa personnalité, ça reste une très belle actrice, symbole de l'idéalisation masculine-bêta de la femme guerrière. Et si la présence des autres femmes est excusable, elle reste un prétexte pour montrer leurs corps. Voulez-vous savoir pourquoi ça m'indiffère ?


Parce que l'intérêt est ailleurs. Mad Max n'est pas un film qui cherche à nous identifier à notre réalité. C'est un fantasme ! Et il doit être vu comme tel.


Certains y rentreront, d'autres resteront de marbre, voilà tout.


Tout ce qu'on peut clamer défectueux dans Fury Road, je le vois comme une éventuelle qualité. Certes, les femmes font bien propres et sont en décalage avec le tohu-bohu, mais c'est précisément ce même décalage qui est appréciable. Elles confèrent une note féerique à ce monde dégénéré, par fines touches aussi féminines qu' involontaires ; soulignant ainsi la brutalité environnante.


La déferlante d'action, à peine interrompue de quelques scènes reposantes à l'atmosphère hypnotisante, semble ne jamais cesser : c'est nerveux, barbare, tribal, déjanté des jantes, allumé.


Pareil à une piqûre d'adrénaline en intraveineuse, hors du temps, qu'on souhaiterait infinie. Gare à la chute en sortant de deux heures d'apocalypse aussi magnifiquement orchestrée que sa bande son, infernale et poussiéreuse. Faut se remettre de l'odeur de pneu brûlé, du goût de carburant et de la sécheresse de la poussière sur la peau.


Voir ce Mad Max, c'est comme vivre un envoûtant cauchemar en sueur sur une plage avec 40° de fièvre et des acides pour seule médecine, juste après avoir visionné un bon vieux western aliéné et les deux premiers Mad Max d’affilée.


La bande son... Bourdonnante, éminente, épique, dosée avec justesse pour accompagner l'intensité des scènes, la musique de Junkie XL colle aux thèmes et le dosage est très adapté, augmentant peu à peu avec l'intensité des avènements.


Les bruitages... Utiles, allant de paire avec l'action, immersifs. Des effets sonores tous plus appropriés les uns que les autres.


C'est fou comme les personnages animent le désert namibien (pourquoi la Namibie ? En tout cas ça rend bien) et s'y intègrent. Le décor sert d'immense terrain de jeu dans lequel s'excitent des déboîtés du bocal tous plus barbares les uns que les autres, parfois bien perchés, poussant leurs objectifs à l’extrême au point de risquer leur vie à tout moment, sans considération. Qui s'élance suicidaire vers le Valhalla, qui se jette en moto sous un camion juste pour se battre.

Fanatisme religieux blablabla instinct de survie tralala touça touça.


Ensuite, le traitement de l'image. Que. C'est. Grand. Sublimant l'horreur, Miller filme la pire humanité dans la plus aride matière, et nous force à trouver ça beau.


L'intégration des effets spéciaux ne jure jamais, tout concorde et se savoure. Et puis, selon les dires de Miller, seulement 20% de numérique.


Et vous, vous êtes là, assis tranquilles, en train de lire ma critique. Aucune réaction. Aucune vague d'enthousiasme perceptible. Bon. Attendez. Je vous la refait.


SEULEMENT 20% DE NUMÉRIQUE.


Le travail des cascades, des costumes, de la mécanique, des chorégraphies, de l'enchaînement des plans, est aussi MONSTRUEUX que les personnages qui y prennent vie. C'est une petite révolution technique, un bijou d'effort artistique.


Bien sûr, se faire rouler dessus par un rouleau compresseur, ça n'a pas que du bon, et des défauts, dans Mad Max comme dans toute œuvre, on peut en voir. Le fanatique qui vire de bord juste pour les beaux yeux d'une rousse alors qu'il est manipulé depuis l'enfance, par exemple ; même si je concède qu'elle a de bons arguments, ça nuit à la crédibilité psychologique du reste. Au même titre et avec du recul, est-ce un défaut ? Après-tout, le pauvre War Boy vient de subir plusieurs humiliations dans son camp, et ne fait que perpétuer la démence casuelle de la course, entraîné providentiellement dans le tourbillon de la guerre (j'aime la façon mouvementée qu'ont les protagonistes de se rencontrer puis s'unir), le voilà passé dans l'autre camp ; désillusionné, visant un objectif différent, il n'en reste pas moins fou mais accède à une forme de libre expression jusque là reniée.
Le « défaut » le plus notable selon certains, pour peu qu'il en soit réellement un, étant le final trop convenu, malheureusement proche des films balisés dont il est censé différer. Cette fin n'est peut-être pas tout à fait en accord avec l'humour noir et l'amoralité du reste du film, néanmoins elle ne me pose pas problème du tout.
Beaucoup reprochent au film les apparitions hallucinées de sa fille devant le héros, avis que je ne partage pas : je les trouve jubilatoires, tout comme sa névrose.


Mais qu'on lui reproche, comme le font certains, de n'être qu'un film d'action bourrin, relève de la plus infâme calomnie.


Ce film est proprement intelligent sous son aspect brutal. Il est truffé d'images symboliques, qui à elles seules valent mille mots. Un exemple ? Dès le début, lors de l'évasion dans les tunnels, Max s'accroche à la cage au travers de laquelle on perçoit du vert et de la lumière, l'espoir de ce que la terre devrait être, et sa fille qui lui tend la main. Ors il est retenu loin de cette terre désirable, séparé par l'acier, agrippé par les hommes et leur folie.


Au second visionnage en salle, une analogie fascinante et créative m'a éclaté aux yeux: l'amalgame entre cultiver la terre et donner la vie, représenté par les graines et la femme enceinte devenue trésor, et cultiver les balles (explicitement la « bullet farm ») pour tuer. Tout au long du film des détails soutiennent cette troublante danse métaphorique, tantôt en parallèle, tantôt enchevêtrée. Regardez bien la muselière de Max : c'est le trident d'un outil de jardinage qui est vissé devant sa bouche.


Très rares sont les films à portée symbolique aussi recherchés, et celui-ci est totalement accompli dans sa démarche.


Combien d’œuvres aujourd'hui cherchent à plaire à tout le monde au point d'en perdre tout l’intérêt qu'elles auraient pu avoir (si tant est qu'elles aient eu une autre motivation initiale à exister que leur rentabilité) ? Mad Max, ça passe ou ça casse, mais ça se donne à fond et jusqu'au bout dans un delirium explosif parfaitement abouti. Le résultat d'un film qui a pris son temps pour sortir, afin de proposer au spectateur ce qu'il mérite au lieu de lui balancer du prémâché à peine digeste.


Je reste béat devant tant de perfectionnisme audio visuel.


La masturbation intellectuelle, ça va bien un moment mais il faudrait voir à arrêter :


« [...]Miller se prononce contre les harems de dictacteurs. Quelle audace ! Pour le reste, voilà un film féministe qui déshabille gratuitement les filles, mais jamais le torse de son acteur. Un film écologiste qui a tout d’un Paris-Dakar en costumes. »


Louis Guichard, Télérama.


Non, Louis. Non. L'elfe femme ajoutée de force dans le Hobbit de P. Jackson et sa romance mièvre avec le nain beau-gosse, ça c'est minable. Les femmes au cul moulé en cuir en tête d'affiche des premiers films pop-corn venus, ça c'est gratuit. Et Mad Max n'a rien d'une fable écolo, ni d'un foutu Paris-Dakar. NON, GUICHARD, NON ! Outre le fait que des acteurs torse-nu, y'en a des tonnes (monsieur est-il juste frustré de ne pas avoir pu reluquer Tom Hardy ?) et que Charlize Theron, alter-ego presque plus présente que lui, est tout aussi vêtue, faut arrêter de dire n'importe quoi. C'est pas humain de finir ta diatribe ainsi alors qu'il y a des films autrement plus détestables à descendre. En plus, bonjour la faute de frappe à « dictateur » Très professionnel, bravo.


J'arrête ici mon indignation, mais comment ne pas s'offusquer devant ce genre de point de vue aveugle. Il faut soit sciemment refuser de s'y intéresser, soit avoir l'esprit aigre et obtus pour réduire indolemment ce film à si peu.
Quand je pense qu'il est payé, alors que rien que sur SC on trouve gratuitement des avis dix fois plus pertinents, argumentés et passionnés que son torchon paresseux et étiqueteur.


Mad Max c'est la bestialité, une représentation de l'humanité et ses vas-et viens, le combat de chacun pour survivre dans un monde qu'ils ont tous contribué à rendre hostile. C'est aussi une vision terriblement lucide et bouleversante des rouages de la guerre dans les pays miséreux ; de l'industrie, à travers les maigres vestiges de la société qui l'a vue naître, alors qu'elle-même était déjà vouée à devoir péricliter pour mieux évoluer. C'est ça que le film raconte, point.


DAMN YOU TÉLÉRAMA.


Ben oui, elle est violente, ma critique. Parce que, même quelques jours après le choc, la violence que Mad Max a fait naître en moi ne s'est pas éteinte ; qu'elle soit saine ou malsaine... c'est au autre débat.


Loin de rouler des mécaniques, Miller, avec des boules et des balles, déboule et déballe une gigantesque fresque picturale dont on peut tout juste mesurer la démesure, une course mortelle dans tous les sens du terme, surdosée en énergie, annihilant dans la foulée tous les « défauts » intrinsèques qu'elle engendre. Nitro, ni pas assez.


J'ai subjectivement noté un fort sentiment de comics qui imprègne la manière de cadrer et de suivre l'action, ainsi que l'exagération des personnages dans leurs physiques et attitudes. Derrière le bon goût de bande dessinée défoulée et sans limites, on sent toutefois, si je ne m'abuse, une certaine retenue dans le sang et la nudité, cahier des charges oblige. Mais le tout s'en sort sans dommage ludique.


Un film-univers fou furieux, se suffisant à lui-seul mais qui donne envie de (re)voir les autres Mad Max et tous les films de la trempe 80's, de donner des coups de pied à des gens, de hurler, courir, d'en redemander, de lire Tank Girl.
Par contre, n'allez pas le voir si vous êtes enceinte ou détraqué(e) du ciboulot, dans le premier cas vous seriez traumatisée, dans l'autre ça ne vous arrangerait pas.


Il y aurait tant et tant à dire encore sur cette pure merveille de divertissement, sel du cinéma, sur ses détails significatifs et son génie dissimulé sous la violente surface, mais ce texte et déjà bien long. En vérité je suis limité par ma capacité à manier la langue, pour vous exprimer pleinement l'immense engouement que j'éprouve.


Les mots me manquent.


Je l'ai vu trois fois au cinéma, sans que cela suscite une once de lassitude. Sortir trois fois de la salle en ayant immanquablement envie d'y retourner immédiatement, je n'avais jamais vécu ça.


Pour peu que t'y sois réceptif, ce souffle brûlant d'air frais vient dépoussiérer à coup de poussière ton spectacularium blasé, te file un coup de crampon qui te cramponne à ton siège de la première à l'ultime seconde. T'en ressors à la fois vidé et rempli d'énergie, comme après avoir fait l'amour sauvagement avec le meilleur coup de ta vie.


Rarement j'ai autant aimé un film.

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le 31 mai 2015

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Veather

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