Le cinéma français va très bien.
Après l'hallucination collective que fut La guerre est déclarée, Valérie Donzelli s'enfonce encore un peu plus dans son cinéma niais et idiot avec ce film au principe aussi tarte qu'absurde.
Un homme et une homme ne comprennent pas pourquoi ils sont irrésistiblement attirés, au point de faire exactement les mêmes gestes. C'est là qu'on a envie de leur gueuler "mais vous vous aimez !!", car oui, ça arrive entre gens normaux de s'aimer, sans faire des manières.
C'est bien simple, tout dans ce film m'a paru consternant, excepté les quelques secondes où l'on entend du Bonnie Tyler pour une scène de danse. Quelques secondes sur 1h20, je vous jure que vous les savourez.
Dire du mal sur les 1h19 restantes serait comme tirer sur un infirmier, mais que dire ? Des acteurs consternants (Jérémie Elkaïm, mon dieu... et et sa barbe ne pousse jamais, quel pouvoir !), une mise en scène poussive (faudra m'expliquer l'intérêt des scènes tournées en 16 mm), et je suis presque scandalisé que pour montrer un couple de ploucs, Donzelli (qui joue la sœur de Jérémie Elkaïm) doit, elle son collègue de danse, doit s'habiller comme des ploucs ! Quelle originalité...
Je ne vais pas m'extasier dessus plus longtemps, mais, à l'heure où on dit que le cinéma français va mal, on ne nous mentirait pas ? Quel intérêt ce film apporte ? C'est 4 millions d'euros qui partent en fumée, sans espoir de rentabilité (le film a beaucoup moins marché que La guerre est déclarée), et qui est con comme ses pieds !