Tu es chiant Luc.

Déjà c'est quoi ce titre américain tout pourri ?! Ils sont tellement abrutis qu'il n'iraient pas voir un film nommé Malavita ? Ou alors c'est pour justifier tes putains de coupe de merde qui changent un tiers de l'histoire ?

Tu es chiant car la Malavita de Benacquista est un de mes récents coup de cœur littéraire, l'histoire m'a emporté, et en plus, son adaptation ne semblait pas si complexe.
L'histoire dans l'ensemble, tu la restitues correctement. Cet ancien affranchi dans le système de protection de témoin. Les difficultés rencontrés par la famille. La globalité est correcte et si on a pas lu le livre, on doit être content de voir un film assez sympa bien que tirant beaucoup sur les ficelles de la facilité scénaristique.

Mais pas d'bol pour toi mon coco, le bouquin de Tonino, je l'ai lu. Et j'avais une imagerie en tête. Alors pour le casting, on est plutôt d'accord, De Niro et Tommy Lee, le clinquant faut que ça brille sur l'affiche. Moins j'ai un peu de mal, c'est avec les filles de ton casting, même si Pfeiffer s'en sort bien au final. Mais Belle, déjà elle à 27 et en plus, tu lui donnes un rôle complètement différent de celui du livre, et là tu as bien craqué mon gars.

Alors ouais c'est cool de rajouter une scène de cul un peu yapitipo mais c'est pas une raison pour en faire un tournant du bordel, tu rends la petite complètement débile alors qu'elle est remplie de l'intelligence des jolies filles dans le livre.
Tes libertés, je m'en rends compte en écrivant concerne surtout les filles, le casting que je trouve que tu as loupé. C'est étrange.. Mais pour la mère, sa rédemption est complètement passé aux oubliettes, elle devient aussi psychopathe que son mari. Et tu ruines son histoire avec un prêtre à la con.
Pour Warren, tu prends des raccourcis pour justifier son départ. Putain tu fais des coupes énormes, mais en contrepartie tu ajoutes des trucs qui ne sont pas pertinents.
Pour l'usine, le coup du neveu était tellement plus classe putain ! La tu nous sert un ramassis de conneries, où De Niro démolit la moitié des os du village pour de l'eau marron.
J'vais pas faire étalage de tout ce qui m'a déplu. On a compris l'idée, ceux qui ont lu le livre le verront aussi je pense, et les autres pourront être content de passer un moment agréable.

Et en plus, ta fin, elle pue la marde ! Voilà c'est dit. Tu avais un truc en or dans les mains et tu nous ponds un étron. Uwe Boll aurait pu faire mieux !

Mais tu m'invites quand tu veux à la cité du cinéma. J'suis preneur.