Dark Phoenix
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En 2014, les studios Disney tentaient un intéressant coup de poker en offrant un film tout entier à la méchante de « La Belle au bois dormant » : Maléfique. Sous les traits d’Angelina Jolie, cette sorcière ailée allait passer du stade de simple antagoniste à celui de personnage principal. Le résultat ne fut pas déplaisant. Il y avait de l’idée.
Malheureusement, comme d’habitude avec Disney, quand une idée fonctionne (plus de deux millions d’entrées en France et pas loin du milliard de dollars de recettes dans le monde), les producteurs veulent faire la fructifier au maximum. Voilà pourquoi nous nous retrouvons cette année avec une suite à « Maléfique ».
Mais comme on pouvait s’y attendre, cette suite est bien fade. Les personnages sont caricaturaux, le récit est cousu de fil blanc et les effets spéciaux ne sont pas toujours très convaincants. Le réalisateur, Joachim Ronning, dont c’est le premier film en solo (sans Espen Sandberg), manque sans doute un peu d’expérience. Il ne prend donc aucun risque. Plus grave, il est étonnant de voir à quel point la scénariste Linda Woolverton, pourtant aux commandes, à l’époque, des chefs-d’œuvre « La Belle et la Bête », « Le Roi Lion » et « Mulan », enchaîne, depuis le début des années 2000, les mauvais projets (« Alice 1&2 », « Maléfique 1&2 »). Aurait-elle perdu le feu sacré ?
En tous cas, si « Maléfique » détient « le pouvoir du mal », c’est d’abord pour combattre « le pouvoir du mâle ». En effet, les trois personnages principaux (Maléfique, Aurore et Ingrith) sont des femmes. Les hommes sont relégués au second plan et passent souvent pour des idiots ou des faibles (comme dans « La Reine des neiges »). Disney a sans doute raison de vouloir un peu rééquilibrer les choses entre les sexes, mais à force de faire dans le féminisme forcené, on va finir par aller trop loin dans l’extrême inverse …
Créée
le 22 oct. 2019
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